Né le 11 juin 1923 à Hangest-sur-Somme (Somme), exécuté sommairement le 31 août 1944 à Abbeville (Somme) ; bûcheron ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).

Fils d’Albert, ouvrier d’usine et de Mathilde née Morgand, Léon Hénocque résidait chez ses parents 30 cité Saint-Guillaume à Flixecourt (Somme).
Membre de la cinquième compagnie FTP de la Somme, Léon Hénocque fut arrêté à son domicile vers 17 h 30 lors de la rafle qu’opéra la Feldgendarmerie d’Abbeville à Flixecourt le 29 août 1944. Il fut torturé au château de Ville-le-Marclet (Somme) avant d’être dirigé sur la prison d’Abbeville au cours de la nuit. Le 31 août 1944, les Feldgendarmes vinrent le chercher à la prison et l’emmenèrent 6 place Victor Hugo dans la propriété qu’ils avaient investie en juillet 1944. Tué d’une balle dans la nuque, Léon Hénocque fut enterré dans une fosse creusée dans le jardin derrière l’immeuble. Son corps fut retrouvé le 8 septembre 1944.
Léon Hénocque repose dans le cimetière de Flixecourt. Il reçut la mention « Mort pour la France » le 10 avril 1946. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée sur la stèle érigée devant l’immeuble où il fut exécuté ainsi que sur le monument édifié en 1948 place du Pilori à Abbeville. Une rue de Flixecourt porte son nom.


Abbeville, place Victor Hugo (août 1944)
Sources

SOURCES : AVCC Caen, 21P 570323. — Picardie Nouvelle, 11 septembre 1944. — DVD La Résistance dans la Somme, AERI 80, 2018. — État civil .

Daniel Pillon, Catherine Roussel

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