Né le 8 octobre 1914 en Pologne, exécuté sommairement le 16 juin 1944 à Saint-Didier-de-Formans (Ain) ; opérateur radio ; résistant.

Antoni Pucilowski entra dans la Résistance comme opérateur radio et fut parachuté en France en juillet 1943. Il fut arrêté et emprisonné au fort de Montluc, à Lyon.
Le 16 juin 1944, vers 20 heures, trente prisonniers détenus à la prison de Montluc dans différentes cellules, furent rassemblés et menottés deux par deux puis embarqués dans un camion bâché escorté de deux voitures remplies d’une vingtaine de militaires, armés de mitrailleuses. Le convoi se dirigea vers la place Bellecour à Lyon et s’arrêta au siège de la Gestapo, avant de repartir une vingtaine de minutes plus tard en direction du nord par la rive gauche de la Saône. A la sortie de Trévoux (Ain), les véhicules prirent la direction de Bourg-en-Bresse et s’arrêtèrent quelques kilomètres plus loin sur la commune de Saint-Didier-de-Formans, le long d’un pré clos de haies et d’arbres, au lieu-dit Roussille où ils furent exécutés. Antoni Pucilowski décéda à 21h30.
Son corps fut retrouvé le lendemain et le décès constaté le 17 juin à 7h30. Le signalement donné était le suivant : « âge approximatif vingt ans, taille un mètre soixante dix environ, cheveux châtain clair, front vertical, nez rectiligne, chemise Li [sic], pull-over bleu marine, à col légèrement montant, veste blanc, pantalon gris, chaussettes laine noire, souliers jaunes cirés noir à semelles cuir
Objets trouvés : mouchoir blanc initiales J D, cravate bleu marine, sautoir métal jaune ; médaille portant une madone »
L’acte de décès fut dressé le 20 juin 1944 au nom d’un inconnu sur la déclaration de Victor Jambon, garde champêtre, âgé de 49 ans et rectifié par décision du Procureur de la République de Bourg-en-Bresse du 18 novembre 2015 transcrite le 24 novembre 2015 à Saint-Didier-de-Formans.
Il fut inhumé au cimetière de Saint-Didier-de-Formans (Ain) sous le numéro quatre.
Il est inhumé depuis 1975 à la Nécropole nationale de la Doua, tombe H21/26, à Villeurbanne (Rhône).
Son nom figure sur la stèle 1939-1945 érigée sur le lieu du massacre au bord de la D 936 à Saint-Didier-de-Formans (Ain) avec l’inscription : « LE 16 JUIN 1944 EN CE LIEU TRENTE PATRIOTES FURENT LACHEMENT ASSASSINÉS PAR LES ALLEMANDS DEUX D’ENTRE EUX CHARLES PERRIN ET JEAN CRESPO ECHAPPERENT MIRACULEUSEMENT A LA MORT »..
Voir Saint-Didier-de-Formans.
Sources

SOURCES : Site de Saint-Didier de Formans, Monument de Roussille.— Musée de la Résistance 1940-1945, Tombes des 28 patriotes fusillés à Saint-Didier-de-Formans.— Nombreux autres articles sur internet.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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