Né le 17 août 1912 à Léaz (Ain), massacré le 12 juin 1944 à Léaz ; cheminot ; résistant ? ou victime civile.

André Serraboquet était le fils de Jean Marie Ernest, cultivateur, âgé de 40 ans et d’Augustine Gros, ménagère, domiciliés au hameau de Longeray, commune de Léaz. Il était célibataire et demeurait avec ses parents.
Il travaillait comme cantonnier au chemins de fer, à Longeray. Le 12 juin 1944 un combat eut lieu entre les troupes allemandes et les FFI. Agent non mobilisé, André Serraboquet était en service ce jour là et fut pris dans une rafle de représailles à la suite de l’engagement. Alors qu’il était emmené avec d’autres villageois, il aurait été tué par un soldat de l’armée d’occupation pour une raison qui n’est pas connue. Il est signalé comme maquisard par le Mémorial Genweb.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur son acte de décès en juillet 1945.
Son nom figure sur la stèle commémorative, à Léaz (Ain) et sur la stèle commémorative régionale de la SNCF, à Chambéry (Savoie).
Sources

SOURCES : Véronique Desormeaux et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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