Né le 28 septembre 1901 à Argis (Ain), massacré le 7 juillet 1944 à Saint-Rambert, aujourd’hui Saint-Rambert-en-Bugey (Ain) ; bûcheron ; victime civile.

Marius Durochat était le fils de Claude François, manœuvre et de Mariette Ducloux, ouvrière en soie domiciliée à Torcieu (Ain). Il se maria le 30 juin 1936 à Torcieu (Ain) avec Marie Louise Guichardon, sans profession et était domicilié au hameau de Serrières, à Saint-Rambert (Ain). Sa mère devenue veuve était domicilié à Torcieu en 1944. Il exerçait le métier de bûcheron.
Le 6 juillet 1944, 6 soldats allemands furent tués au cours de l’attaque d’un train blindé et simultanément, une patrouille allemande fut attaquée à Saint-Rambert par les maquisards.
Le 7 juillet 1944, la Wehrmacht et la Gestapo, épaulées par la milice, investirent la ville à titre de représailles. Après une brève résistance, les maquisards durent décrocher et se cacher où ils pouvaient.
Marius Durochat fut abattu par l’ennemi et décéda en son domicile le 7 juillet 1944 à vingt heures.
Il y eut ensuite la prise de 30 otages dont 7 furent exécutés à 22 heures
L’acte de décès de Marius Durochat fut dressé le 8 juillet sur la déclaration de Roland Louis Billion, 15 ans, sans profession, beau-fils du défunt, domicilié au hameau de Serrières, à Saint-Rambert.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain).
Sources

SOURCES : Wikipédia, monographie Saint-Rambert-en-Bugey.— Mémorial Genweb.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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