Né le 18 novembre 1901 à Avigliana (Italie), massacré le 7 juillet 1944 à Saint-Rambert, aujourd’hui Saint-Rambert-en-Bugey (Ain) ; mécanicien ; résistant des FUJP et de la Résistance intérieure française (RIF).

Dominique Molinero était le fils de Joseph, cultivateur et de Angèle Pacciotti, sans profession et était marié avec Marie Louise Kolmont, sans profession. Il était domicilié rue du Cuchon, à Saint-Rambert et exerçait le métier de mécanicien. Sa mère qui était veuve était en 1944 domiciliée à Villeurbanne (Rhône).
Il entra dans la Résistance aux Forces unies de la jeunesse patriotique (FUJP).
Le 6 juillet 1944, 6 soldats allemands furent tués au cours de l’attaque d’un train blindé et simultanément, une patrouille allemande fut attaquée par les maquisards à Saint-Rambert.
Le 7 juillet 1944, la Wehrmacht et la Gestapo, épaulées par la milice, investirent la ville à titre de représailles. Après une brève résistance, les maquisards durent décrocher et se cacher où ils pouvaient.
Des barrages furent établis par l’ennemi aux entrées de la ville où de nombreuses personnes furent arrêtées. Dominique Molinero fut capturé par l’ennemi et emmené comme otage.
Sur 30 otages rassemblés 18 furent libérés et 12 autres fusillés à partir de 21h45 dans la rue du Pavé (actuellement rue des Otages). Trois d’entre eux furent grièvement blessés et seront sortis de l’hôpital de Nantua pour être achevés le 19 juillet. Deux seulement qui étaient légèrement blessés s’en sortiront. Dominique Molinero se trouvait parmi les tués. Il décéda à 22 heures Grande rue, à Saint-Rambert.
L’acte de décès fut dressé le 8 juillet sur la déclaration de sa veuve. Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès.
Il fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure françaises (RIF).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain).
Sources

SOURCES : Wikipédia, monographie Saint-Rambert-en-Bugey.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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