DUBAYLE Jean-François
Né le 3 février 1922 à Gentioux (Creuse), exécuté sommairement le 27 juillet 1944 à Chard (Creuse) ; résistant maquis AS de la Creuse, bataillon Jack.
Jean François Dubayle était le fils de Jean Dubayle, menuisier et d’Amélie Delamichel. Son père né le 27 septembre 1889 à Gentioux fut mobilisé en 1914 – 1918, combattant dans l’infanterie ; il fut promu caporal et reçut la Croix de guerre. Après la guerre la famille vécut à Gentioux où Jean Dubayle exerça le métier de menuisier – charpentier. En 1944, Jean François Dubayle, célibataire s’engagea dans la Résistance et rejoignit un maquis appartenant au bataillon Jack (Jack William Brodhurst) de l’Armée Secrète sur la commune de Chard.
Le 27 juillet 1944, l’attaque de la colonne Jesser contraignit les groupes de maquisards à tenter d’échapper à l’encerclement programmé des troupes allemandes. Le ratissage des forces allemandes leur permit la capture de plus d’une vingtaine de résistants. Regroupés, ils furent transportés en camion dans deux lieux différents et exécutés sommairement. Jean François Dubayle appartenait au groupe franc chargé de la protection du PC du commandant Jack. Lors de l’attaque, ce dernier prit rapidement la fuite avec l’ensemble de son état-major. Jean François Dubayle se retrouva dans un groupe de 11 jeunes maquisards du groupe de protection, isolés, peut-être égarés, et de toute façon laissés sans commandement. Le groupe fut incapable de trouver la solution du repli et fut encerclé dans un champ de blé où les 11 jeunes durent se rendre. Regroupés, ils furent transportés en camion et exécutés sommairement. Jean François Dubayle et ses 10 ses camarades furent fusillés, sur le sentier de la Goursolle près du massif forestier du même nom au lieu-dit Les Monts.
Il obtint la mention mort pour la France en décembre 1945 et fut homologué FFI. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Gentioux ainsi que commémoratif de Chard et sur le mémorial de la Résistance creusoise à Guéret.
Le 27 juillet 1944, l’attaque de la colonne Jesser contraignit les groupes de maquisards à tenter d’échapper à l’encerclement programmé des troupes allemandes. Le ratissage des forces allemandes leur permit la capture de plus d’une vingtaine de résistants. Regroupés, ils furent transportés en camion dans deux lieux différents et exécutés sommairement. Jean François Dubayle appartenait au groupe franc chargé de la protection du PC du commandant Jack. Lors de l’attaque, ce dernier prit rapidement la fuite avec l’ensemble de son état-major. Jean François Dubayle se retrouva dans un groupe de 11 jeunes maquisards du groupe de protection, isolés, peut-être égarés, et de toute façon laissés sans commandement. Le groupe fut incapable de trouver la solution du repli et fut encerclé dans un champ de blé où les 11 jeunes durent se rendre. Regroupés, ils furent transportés en camion et exécutés sommairement. Jean François Dubayle et ses 10 ses camarades furent fusillés, sur le sentier de la Goursolle près du massif forestier du même nom au lieu-dit Les Monts.
Il obtint la mention mort pour la France en décembre 1945 et fut homologué FFI. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Gentioux ainsi que commémoratif de Chard et sur le mémorial de la Résistance creusoise à Guéret.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Creuse (État civil, registre matricule, dossier Jack 107 W 11) — SHD Vincennes GR 16 P 193624 (à consulter) et SHD Caen AVCC Cote AC 21 P 173862 — Marc Parrotin Le temps du Maquis, Histoire de la Résistance en Creuse Ed. Verso 1984 et Mémorial de la Résistance creusoise Ed. Verso 2000 — Bernard Chevalier La Tragédie de Roussines Ed. Creuse Impression 1999 — Mémoire des Hommes — Mémorial genweb — État civil mairie de Chard.
Michel Thebault
