Né le 2 janvier 1907 à Garlin (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), exécuté sommairement 7 juillet 1944 à Monein (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ; pâtissier ; résistant du Corps franc Pommiès (CFP), Organisation de Résistance de l’Armée (ORA).

Monument aux Morts de Garlin (Pyrénées-Atlantiques)
Monument aux Morts de Garlin (Pyrénées-Atlantiques)
Crédit : Audrey Galicy
Monument aux Morts de Garlin (Pyrénées-Atlantiques)
Monument aux Morts de Garlin (Pyrénées-Atlantiques)
Crédit : Audrey Galicy
Fils de Bernard, cultivateur et de Marie Laffargue, Léonce Hourugou épousa Sarah Marie Bidault à Garlin, le 27 juin 1931. Le couple résidait à Bordeaux.
Mobilisé le 3 septembre 1939, il fut affecté au 344eme régiment d’infanterie et envoyé en Afrique du Nord. Il fut rattaché au dépôt de guerre du 3ème régiment de tirailleurs algériens à Bône. En juillet 1940, il fut démobilisé et se retira à Garlin.
Engagé dans la résistance en avril 1944, il appartenait au poste de commandement du Bataillon de Carrère. Le 7 juillet 1944, le commandant Henri de Carrère envoya un camion avec à l’intérieur, sept chasseurs armés, chercher de l’essence au sud de Pau. Léonce Hourugou faisait partie de cette escorte. Bien que prévenus de la présence des Allemands sur le trajet, les maquisards continuèrent leur chemin. Toutefois, en apercevant de loin l’ennemi, ils décidèrent de faire demi-tour. Sur les conseils du commandant, ils reprirent la route plus au sud. Malheureusement, ils tombèrent sur le barrage allemand que le capitaine Pierre Gény tenta vainement de forcer quelques instants avant Le chauffeur du camion stoppa son véhicule et tenta de s’enfuir. Il fut abattu immédiatement. L’ennemi encercla le camion et tua à bout portant les autres maquisards. Au total, six résistants, dont Léonce Hourugou, trouvèrent la mort ce vendredi 7 juillet. Un seul homme parvint à s’enfuir.
Le camion fut conduit à Pau à l’Hôtel Beauséjour, « la ridelle arrière fut ouverte et les cadavres exposés aux passants. »
Les corps furent transportés et enterrés au champ de tir du Pont-Long. Ils furent découverts le 25 août 1944. Il fut inhumé au cimetière de Barinque.
Léonce Hourugou obtint la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur le mémorial du CFP à Castelnau-Magnoac, sur la stèle commémorative de Monein et sur le monument aux morts de la commune de Garlin.


Voir Pau (Basses-Pyrénées, actuellement Pyrénées-Atlantiques), champ de tir du Pont-Long, 6 juillet - août 1944
Sources

SOURCES : SHD-AVCC, Caen, AC 21 P 258542 — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes — CERONI, Marcel. Corps Franc Pommiès. Tome 1-2 ; La lutte ouverte. Amicale du Franc Pommiès, 2007.

Audrey Galicy

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