Né le 21 mars 1921 à Grenoble (Isère), sommairement exécuté le 30 juillet 1944 à Beaucroissant (Isère) ; mécanicien-garagiste ; résistant FTPF., homologué Forces françaises de l’Intérieur FFI et interné résistant (D.I.R.)

Georges, Clément, Adrien, Alfred Coquand était le fils d’Alfred, Adrien, Jules et de Marie, Anne Thévenon.
Il exerçait la profession de mécanicien-garagiste à Eybens (Isère) où il était également domicilié. Il était célibataire.
Il s’engagea dans la Résistance. Il faisait partie du 9ème Bataillon de F.T.P.F. de l’Isère. Il fut arrêté le 21 juillet 1944 à Eybens par la Gestapo et fut longuement torturé par des miliciens.
Le 30 juillet 1944, un groupe d’environ 150 soldats allemands de différentes unités prit la route nationale 75 en direction de Lyon. Ils convoyaient un groupe de quinze prisonniers dont faisait partie Georges Coquand.
Le convoi fut attaqué par des résistants au niveau de Voreppe (Isère).
Par mesure de représailles, les Allemands pendirent alors quatre de leurs prisonniers et un habitant de Voreppe. Ils exécutèrent également par balles deux cyclistes.
À Voreppe, ils firent également deux prisonniers, Henri Guigard et Victor Perron.
Après avoir été immobilisé plusieurs heures, le convoi repartit et s’arrêta à nouveau à Charnècles (Isère) où vers 20 heures les deux prisonniers de Voreppe et dix autres prisonniers amenés de Grenoble furent sommairement exécutés par balles. Le convoi reprit la route et bivouaqua à Beaucroissant (Isère).
Dernier membre du groupe de prisonniers qui était parti de Grenoble le matin, Georges Coquand fut tué de plusieurs balles à la tête vers 22h30, au lieu-dit "Le Pont de Champ".
Après que les Allemands furent partis, son corps fut retrouvé le 31 juillet 1944, à demi dévêtu et étendu sur un rouleau de fil de fer barbelé. Il fut rapidement identifié grâce à une médaille qui indiquait son nom et son adresse.
Il fut enterré au cimetière d’Eybens.
Georges Coquand fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur et interné Résistant.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 14 février 1945 et fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Eybens.
Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression : 3808W 414 et 434 — SHD Vincennes, GR 19 P 38/25 ; GR 16 P 141507 (à consulter) — AVCC, Caen, AC 21 P 730600 (à consulter) — Mémorial GenWeb — Mémoire des hommes — Etat civil

Jean-Luc Marquer

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