PERRIER Étienne, Jean
Né le 15 mai 1923 à Larrivoire (Jura), mort en action le 7 avril 1944 à Larrivoire ; réfractaire au STO ; résistant du service Périclès et de la Résistance intérieure française (RIF).
Étienne Perrier était le fils de Paul Noël Éléonor, cultivateur, âgé de 59 ans et de Marie Angèle Suzanne Perrier-Cornet, âgée de 34 ans, sans profession. Seul garçon d’une famille de 5 enfants, il avait 4 sœurs, Angèle, née en 1904, Gisèle, née en 1920, Marie, née en 1921 et Christiane en 1925. Il était célibataire et domicilié au lieu-dit "Sur Ciry", à Larrivoire.
Réfractaire au STO, il entra dans la Résistance au service Périclès dans les maquis du Haut-Jura au camp Martin. Le 7 avril 1944 l’opération Frühling (Printemps) fut déclenchée par l’ennemi qui attaqua les camps de maquis du Haut-Jura. Un convoi allemand du bataillon de chasseurs de montagne de réserve 99 (Res.Geb.Jäg.Btl. 99) aux ordres du Hauptmann Hans Schneider, partit de Molinges à 6h30, monta vers Larrivoire et attaqua le camp Martin vers 7h30. Les maquisards continrent l’ennemi avec leurs FM mais celui-ci put mettre un mortier en batterie arrosant d’obus les positions du maquis. Plusieurs maquisards furent tués dans le combat dit de la Versanne. Étienne Perrier fut tué par des éclats de mortier au lieu-dit "Le Becquet" le 7 avril 1944.
Il fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF), [SHD Vincennes dossier GR 16 P 468569].
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945, à Larrivoire (Jura).
Réfractaire au STO, il entra dans la Résistance au service Périclès dans les maquis du Haut-Jura au camp Martin. Le 7 avril 1944 l’opération Frühling (Printemps) fut déclenchée par l’ennemi qui attaqua les camps de maquis du Haut-Jura. Un convoi allemand du bataillon de chasseurs de montagne de réserve 99 (Res.Geb.Jäg.Btl. 99) aux ordres du Hauptmann Hans Schneider, partit de Molinges à 6h30, monta vers Larrivoire et attaqua le camp Martin vers 7h30. Les maquisards continrent l’ennemi avec leurs FM mais celui-ci put mettre un mortier en batterie arrosant d’obus les positions du maquis. Plusieurs maquisards furent tués dans le combat dit de la Versanne. Étienne Perrier fut tué par des éclats de mortier au lieu-dit "Le Becquet" le 7 avril 1944.
Il fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF), [SHD Vincennes dossier GR 16 P 468569].
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945, à Larrivoire (Jura).
Sources
SOURCES : Musée de la Résistance 1939-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— Recensements de population 1921, 1926, 1931 et 1936.— État civil (acte de naissance du père).
Jean-Louis Ponnavoy
