BORREDON Gérard, Christian
Né le 16 novembre 1923 à Bordeaux (Gironde), exécuté sommairement le 30 novembre 1943 à Les Gets (Haute-Savoie) ; cheminot ; résistant de l’Armée Secrète (AS).
Ouvrier auxiliaire à l’entretien de Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise, Essonne), célibataire, Gérard Borredon était domicilié à Savigny-sur-Orge.
Réfractaire au STO, il se réfugia en Haute-Savoie. Il y rejoignit la Résistance dans le maquis de l’AS de Saint-Jean-d’Aulps. Alias « Gilles de Brévent », il était membre du corps franc du maquis de la région de Thonon-les-Bains.
En mission vers Les Gets et Morzine, le mercredi 29 décembre 1943, il fut arrêté par une patrouille de douaniers allemands sur le CD 28A (Route de la Combe à Zore). Il aurait tenté de prendre la fuite et fut blessé d’une balle de fusil par un douanier. Il resta étendu dans la neige, les Allemands refusant qu’il lui soit porté secours. Il mourut le lendemain à 10 heures 30 du matin. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1479). Selon les sources, il mourut à Morzine ou aux Gets (Nous avons retenu la commune indiquée par les historiens du Mémorial des Cheminots).
Il fut inhumé le 1er janvier 1944 au Gets. Reconnu « Mort pour la France » le 28 octobre 1949, il fut homologué FFI. Une stèle avec sa photographie a été érigée sur le lieu de son exécution et son nom est gravé sur le monument aux morts de Morzine. Son nom est inscrit sur des plaques et monuments à Juvisy (plaque commémorative de la gare aujourd’hui visible à Athis-Mons sur un bâtiment de la SNCF) et Savigny-sur-Orge et sur une plaque commémorative apposée à Bordeaux dans l’église Sainte-Marie-de-la-Bastide.
Réfractaire au STO, il se réfugia en Haute-Savoie. Il y rejoignit la Résistance dans le maquis de l’AS de Saint-Jean-d’Aulps. Alias « Gilles de Brévent », il était membre du corps franc du maquis de la région de Thonon-les-Bains.
En mission vers Les Gets et Morzine, le mercredi 29 décembre 1943, il fut arrêté par une patrouille de douaniers allemands sur le CD 28A (Route de la Combe à Zore). Il aurait tenté de prendre la fuite et fut blessé d’une balle de fusil par un douanier. Il resta étendu dans la neige, les Allemands refusant qu’il lui soit porté secours. Il mourut le lendemain à 10 heures 30 du matin. (Mémorial de l’oppression 3808 W 1479). Selon les sources, il mourut à Morzine ou aux Gets (Nous avons retenu la commune indiquée par les historiens du Mémorial des Cheminots).
Il fut inhumé le 1er janvier 1944 au Gets. Reconnu « Mort pour la France » le 28 octobre 1949, il fut homologué FFI. Une stèle avec sa photographie a été érigée sur le lieu de son exécution et son nom est gravé sur le monument aux morts de Morzine. Son nom est inscrit sur des plaques et monuments à Juvisy (plaque commémorative de la gare aujourd’hui visible à Athis-Mons sur un bâtiment de la SNCF) et Savigny-sur-Orge et sur une plaque commémorative apposée à Bordeaux dans l’église Sainte-Marie-de-la-Bastide.
Sources
SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 74748 et Caen, AC 21 P 316188 (nc). — Hervé Barthélémy et Clément Gosseli dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris, 2017, p. 222.
Michel Germain, Dominique Tantin
