SALVI Pierre ou Pietro
Né le 7 octobre 1922 à Piazzolo (Italie), sommairement exécuté en représailles le 14 août 1944 à Grenoble (Isère) ; sans profession connue ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant
Pierre ou Pietro Salvi était le fils de Baptiste, bûcheron, et d’Angelina, Giovanna Stacchetti.
Vers 1930, la famille émigra en France et s’installa dans la région grenobloise.
Pierre Salvi habitait à Autrans (Aujourd’hui, Autrans-Méaudre-en-Vercors, Isère).
Il rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère.
On ne sait pas la date et les circonstances de son arrestation, mais il fut emprisonné à Grenoble (Isère).
Le 14 août 1944 vers 11 heures, à Grenoble, deux résistants abattirent deux soldats allemands sur le cours Berriat.
En représailles, le même jour vers 17 heures, vingt maquisards du Vercors arrêtés les jours précédents, dont Pierre Salvi, furent sommairement exécutés à l’angle du cours Berriat et de la rue Ampère. Leurs dépouilles restèrent volontairement à la vue des passants jusqu’à la tombée de la nuit pour servir d’exemple.
Privés de tout moyen d’identification, les actes de décès furent établis le 17 août 1944 pour les inconnus.
Ce même jour, les victimes furent inhumées au cimetière du Grand Sablon à La Tronche (Isère).
Les fusillés furent rapidement identifiés.
Le cercueil n°4, correspondant à l’acte de décès n°698, était celui de Pierre Salvi.
Pierre Salvi obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (D.I.R.).
Il fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom apparaît sur le monument commémoratif érigé sur le lieu du massacre à Grenoble, aujourd’hui square des Fusillés.
Il est également inscrit sur le monument aux morts de 1944 à Autrans et, dans la commune de Villard-de-Lans (Isère), sur la station 10 du Chemin de Croix qui part de l’Essarton jusqu’à Valchevrière en passant par Bois Barbu, départementale D215C.
Voir : Grenoble, 164 Cours Berriat, 14 août 1944
Notice provisoire
Vers 1930, la famille émigra en France et s’installa dans la région grenobloise.
Pierre Salvi habitait à Autrans (Aujourd’hui, Autrans-Méaudre-en-Vercors, Isère).
Il rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère.
On ne sait pas la date et les circonstances de son arrestation, mais il fut emprisonné à Grenoble (Isère).
Le 14 août 1944 vers 11 heures, à Grenoble, deux résistants abattirent deux soldats allemands sur le cours Berriat.
En représailles, le même jour vers 17 heures, vingt maquisards du Vercors arrêtés les jours précédents, dont Pierre Salvi, furent sommairement exécutés à l’angle du cours Berriat et de la rue Ampère. Leurs dépouilles restèrent volontairement à la vue des passants jusqu’à la tombée de la nuit pour servir d’exemple.
Privés de tout moyen d’identification, les actes de décès furent établis le 17 août 1944 pour les inconnus.
Ce même jour, les victimes furent inhumées au cimetière du Grand Sablon à La Tronche (Isère).
Les fusillés furent rapidement identifiés.
Le cercueil n°4, correspondant à l’acte de décès n°698, était celui de Pierre Salvi.
Pierre Salvi obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (D.I.R.).
Il fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom apparaît sur le monument commémoratif érigé sur le lieu du massacre à Grenoble, aujourd’hui square des Fusillés.
Il est également inscrit sur le monument aux morts de 1944 à Autrans et, dans la commune de Villard-de-Lans (Isère), sur la station 10 du Chemin de Croix qui part de l’Essarton jusqu’à Valchevrière en passant par Bois Barbu, départementale D215C.
Voir : Grenoble, 164 Cours Berriat, 14 août 1944
Notice provisoire
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression : 3808W 534 — Arch. Mun. Grenoble, 4H70 — SHD Vincennes : GR 16 P 533205 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen : AC 21 P 151655 et AC 21 P 669593 (à consulter) — Mémorial GenWeb — Mémoire des hommes — Geneanet — JORF Gallica
Jean-Luc Marquer
