COUILLEROT Hildebert, Paul
Né le 27 mai 1925 à Louhans (Saône-et-Loire), mort en action le 28 juin 1944 à Châteaurenaud (aujourd’hui Louhans, Saône-et-Loire) ; journalier et cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Hildebert Couillerot était le fils de Claude Marie, employé de banque et de Célina Gallet, sans profession. Il était domicilié à Châteaurenaud (Saône-et-Loire) et exerçait le métier de journalier. Il entra au chemin de fer pendant l’occupation comme agent du service Matériel de la SNCF aux Ateliers d’Oullins-Machines, à Oullins (Rhône).
Il rejoignit la Résistance après le débarquement de Normandie aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 10 juin 1944 dans le groupe Henry. Le 14 juin 1944, il fut blessé par une balle de mitraillette au cours d’une mission de reconnaissance. Selon son chef, il se trouvait dans une voiture légère en patrouille près du village de Baudrières en Saône-et-Loire avec trois camarades et ils croisèrent une voiture allemande qui ouvrit le feu aussitôt. Hildebert Couillerot tenta de briser la glace de la voiture avec la crosse de sa mitraillette afin de riposter mais sous l’effet du choc, l’arme se déclencha et il fut touché au ventre. Transporté à la clinique à Louhans, il fut aussitôt opéré mais il décéda le 28 juin 1944 à trois heures des suites de ses blessures, au domicile de ses parents au Colombier, à Châteaurenaud (Saône-et-Loire).
L’acte de décès fut dressé le 29 juin 1944 sur la déclaration de son frère, Henri Couillerot, journalier domicilié à Châteaurenaud.
Il obtint la mention « Mort pour la France » (avis du ministre des Anciens combattants du 6 avril 1949) et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative SNCF de l’atelier 4, à La Mulatière (Rhône), sur le monument aux morts et la plaque commémorative 1939-1945 dans l’église, à Châteaurenaud et sur le monument commémoratif de la Résistance, à Louhans (Saône-et-Loire).
Il rejoignit la Résistance après le débarquement de Normandie aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) le 10 juin 1944 dans le groupe Henry. Le 14 juin 1944, il fut blessé par une balle de mitraillette au cours d’une mission de reconnaissance. Selon son chef, il se trouvait dans une voiture légère en patrouille près du village de Baudrières en Saône-et-Loire avec trois camarades et ils croisèrent une voiture allemande qui ouvrit le feu aussitôt. Hildebert Couillerot tenta de briser la glace de la voiture avec la crosse de sa mitraillette afin de riposter mais sous l’effet du choc, l’arme se déclencha et il fut touché au ventre. Transporté à la clinique à Louhans, il fut aussitôt opéré mais il décéda le 28 juin 1944 à trois heures des suites de ses blessures, au domicile de ses parents au Colombier, à Châteaurenaud (Saône-et-Loire).
L’acte de décès fut dressé le 29 juin 1944 sur la déclaration de son frère, Henri Couillerot, journalier domicilié à Châteaurenaud.
Il obtint la mention « Mort pour la France » (avis du ministre des Anciens combattants du 6 avril 1949) et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle commémorative SNCF de l’atelier 4, à La Mulatière (Rhône), sur le monument aux morts et la plaque commémorative 1939-1945 dans l’église, à Châteaurenaud et sur le monument commémoratif de la Résistance, à Louhans (Saône-et-Loire).
Sources
SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017, notice sans nom d’auteur.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
