Né le 31 octobre 1907 à Saint-Front (Haute-Loire), massacré le 26 août 1944 à Lyon IIIe arr. (Rhône) ; cheminot ; victime civile.

Charles Masson était le fils d’Alphonse, agriculteur et de Marie Romeas, ménagère, domiciliés à La Teyssonneyre, commune de Saint-Front. Il se maria le 3 avril 1930 à Ampuis (Rhône) avec Marie Forest, dont il eut deux enfants (trois selon le mémorial genweb). Il était domicilié 6 rue Roposte, à Lyon IIIe arr. (Rhône).
Il entra à la compagnie de chemin de fer PLM le 24 octobre 1929 comme manœuvre au magasin général à Villeneuve-Prairie et fut muté en octobre 1943 au magasin général de Lyon, aux ateliers d’Oullins.
Le 26 août 1944, Charles Masson passait dans une rue de Lyon au moment où un détachement d’une dizaine de soldats allemands s’en prenait à la devanture d’une épicerie. Témoin de la scène, il lui fut intimé de s’en aller, ce qu’il fit aussitôt, mais un soldat allemand l’abattit d’une balle dans la tête au niveau du 21-23 rue Ternois, à Lyon 3e arr.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’Interné résistant le 14 juin 1956.
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 SNCF des ex-magasins de Lyon, à La Mulatière (Rhône).
Sources

SOURCES : Patrick Arnal et Henri Dropsy dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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