Né le 19 octobre 1891 à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (Rhône), mort à l’hôpital le 23 septembre 1944 à Paris (XVe arr.) des suites de blessures ; ingénieur des chemins de fer ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC).

Félix Perrin était le fils de Joseph, négociant, âgé de 43 ans et de Marie Louise Octavie Déchavanne, âgée de 36 ans, sans profession. Il se maria le 21 février 1916 avec Noélie Adeline Hélène Poncet, dont il eut deux enfants. En 1944, il était domicilié 52 rue de Rome, à Paris VIIIe arr.
Il sortit de l’École polytechnique dans la promotion 1912 et fit ensuite l’École supérieure d’électricité dont il sortit en 1917. Il fit la Première Guerre mondiale dans le génie avec le grade de lieutenant et fut amputé de la jambe gauche.
Il commença sa carrière professionnelle dans les télégraphes aux PTT puis entra aux chemins de fer de l’État en 1927 et devint ingénieur principal Voie et Bâtiments à Paris.
Sous l’occupation il fut sans doute lié au réseau Mithridate. Pendant les combats de la libération de Paris, il fut grièvement blessé à son domicilie le 21 août 1944. Son fils Jean-Paul âgé de 15 ans, fut blessé également et décédera le lendemain.
Félix Perrin fut emmené à l’hôpital Necker, où il décéda des suites de ses blessures le 23 septembre 1944, vers 21 heures.
L’acte de décès fut dressé le 25 septembre 1944 à Paris XVe arr . et transcrit le 12 octobre 1944 à Paris VIIIe arr.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès le 5 avril 1944.
Il fut homologué comme chargé de mission de 3e classe avec le grade de sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (FFC) le 18 août 1958 (dossier SHD GR 16 P 468935).
Sources

SOURCES : Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017, notice sans nom d’auteur.— État civil (actes de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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