Né le 18 juin 1917 à Lens-Lestang (Drôme) ; sommairement exécuté en représailles le 29 août 1944 à Chanas (Isère) ; ouvrier d’usine ; résistant

Tombe collective plaque droite cimetière Chanas (Isère)
Tombe collective plaque droite cimetière Chanas (Isère)
Source : Photographie Jean-Luc Marquer
André, Clément Verrier était le fils d’Auguste, André et d’Yvonne, Marie, Thérèse Buisson.
Il épousa Marcelle, Renée Bouvarel. Ils eurent un enfant.
La famille habitait Jarcieu (Isère).
André Verrier était ouvrier d’usine.
Il aidait occasionnellement la Résistance.
Le 29 août 1944, il transporta dans une camionnette des résistants du secteur 6 (Vienne) de l’AS-Rhône, qui prirent part à l’attaque d’un convoi allemand dans le quartier de La Batie à Chanas (Isère).
Il fut alors fait prisonnier par les Allemands et exécuté en représailles avec dix-sept autres otages dans une grange du hameau des Guyots qui fut par la suite incendiée.
On ne retrouva d’André Verrier que son couteau de poche et un mouchoir portant ses initiales, qui furent identifiés par son épouse.
Les restes calcinés et non identifiables de onze des victimes, dont André Verrier, furent enterrés dans une tombe collective au cimetière de Chanas.
Il obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur la tombe collective au cimetière de Chanas (nom orthographié Veyrier), sur le monument érigé sur les lieux du massacre, sur le monument aux morts de Lens-Lestang (Drôme) et sur celui de Jarcieu.


Voir : Chanas
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 19 P 69/17 ; Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression : 3808W 417 et 447 — Mémorial GenWeb — Etat civil

Jean-Luc Marquer

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