PÉCHEUR Jean, Louis, Marius
Né le 8 septembre 1920 à Roybon (Isère), sommairement exécuté le 5 août 1944 à Beaurepaire (Isère) ; charron ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Jean, Louis, Marius Pécheur était le fils de Jean, Louis et de Marie, Louise, Adèle Bret.
Célibataire et soutien de famille, sa mère étant veuve, il habitait Roybon (Isère), où il était ouvrier charron.
Il servit au chantier de Jeunesse n°3 du 25 mars au 31 octobre 1941.
Requis pour le S.T.O. en 1943, il refusa de partir et rejoignit la Résistance, intégrant le maquis de Chambarand (Secteur 3 de l’AS Isère).
Il effectua d’abord des missions de liaison avec le maquis de Drôme Nord, puis fut affecté comme chauffeur au bataillon Chambarand.
Le 17 juin 1944, il participa à l’arrestation d’un membre du P.P.F. et fut blessé de cinq balles au bras gauche par un tir ami. On dut l’amputer.
Il continua malgré tout à lutter.
Le 5 août 1944, alors qu’une colonne allemande s’approchait du camp retranché de l’Armée secrète du groupe Chambarand, il se porta volontaire avec Robert Offner pour une mission de reconnaissance sur la route entre Viriville (Isère) et Roybon.
Capturés les armes à la main par l’ennemi à proximité de Roybon, ils furent conduits à Beaurepaire (Isère), qui avait été investie par des colonnes de la 9ème Panzerdivision, et exécutés le soir même sur la place principale avec deux habitants de Beaurepaire, également résistants, Camille Barruel et Louis Fiard.
Jean Pécheur fut enterré dans le caveau familial au cimetière de Roybon.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la Croix de guerre avec palme, de la Médaille Militaire et de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument érigé sur le lieu de l’exécution, sur les monuments aux morts de Roybon et sur la plaque commémorative du camp de Chambarand à Viriville (Isère).
Voir : Beaurepaire
Célibataire et soutien de famille, sa mère étant veuve, il habitait Roybon (Isère), où il était ouvrier charron.
Il servit au chantier de Jeunesse n°3 du 25 mars au 31 octobre 1941.
Requis pour le S.T.O. en 1943, il refusa de partir et rejoignit la Résistance, intégrant le maquis de Chambarand (Secteur 3 de l’AS Isère).
Il effectua d’abord des missions de liaison avec le maquis de Drôme Nord, puis fut affecté comme chauffeur au bataillon Chambarand.
Le 17 juin 1944, il participa à l’arrestation d’un membre du P.P.F. et fut blessé de cinq balles au bras gauche par un tir ami. On dut l’amputer.
Il continua malgré tout à lutter.
Le 5 août 1944, alors qu’une colonne allemande s’approchait du camp retranché de l’Armée secrète du groupe Chambarand, il se porta volontaire avec Robert Offner pour une mission de reconnaissance sur la route entre Viriville (Isère) et Roybon.
Capturés les armes à la main par l’ennemi à proximité de Roybon, ils furent conduits à Beaurepaire (Isère), qui avait été investie par des colonnes de la 9ème Panzerdivision, et exécutés le soir même sur la place principale avec deux habitants de Beaurepaire, également résistants, Camille Barruel et Louis Fiard.
Jean Pécheur fut enterré dans le caveau familial au cimetière de Roybon.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la Croix de guerre avec palme, de la Médaille Militaire et de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument érigé sur le lieu de l’exécution, sur les monuments aux morts de Roybon et sur la plaque commémorative du camp de Chambarand à Viriville (Isère).
Voir : Beaurepaire
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, Mémorial de l’Oppression : 3808W 436 — SHD Vincennes GR 16P 462474. — AVCC Caen 21P 267515. — Mémorial GenWeb — Geneanet. — État civil
Jean-Luc Marquer