GAFFODIO René, Marius, Aimé
Né le 24 mars 1925 à Valence (Drôme), mort au combat le 18 juin 1944 à Saint-Alban-de-Varèze, village de la commune de Vernioz (Isère) ; plâtrier-peintre ; résistant F.T.P.F., homologué Forces françaises de l’Intérieur
René GAFFODIO
René, Marius, Aimé Gaffodio était le fils de Marie-Thérèse Gaffodio, lingère.
Célibataire, il habitait avec sa mère 12 rue Drapière à Vienne (Isère).
Il était plâtrier-peintre.
Il rejoignit la Résistance et fut agent de liaison du Groupe FTPF Kléber-Valmy du secteur 6 (Vienne) du Rhône à partir du 5 mai 1944.
le 17 juin 1944, il effectua une mission de liaison avec le maquis nouvellement créé à Saint-Alban-de-Varèze, village de la commune de Vernioz (Isère), qui s’abritait dans une ferme inhabitée au lieu-dit "Buis Brot" ou les "Les Biberots".
Fatigué par le trajet, il demanda et obtint de rester au camp pour la nuit.
Le 18 juin 1944, vers 7h00, un fort parti de soldats allemands équipés de mitrailleuses et de canons attaqua la ferme et y mit le feu. Des onze maquisards qu’elle abritait, seuls quatre purent prendre la fuite. Les sept autres, dont René Gaffodio, périrent les armes à la main.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument érigé sur le lieu du massacre.
Voir : Vernioz
Célibataire, il habitait avec sa mère 12 rue Drapière à Vienne (Isère).
Il était plâtrier-peintre.
Il rejoignit la Résistance et fut agent de liaison du Groupe FTPF Kléber-Valmy du secteur 6 (Vienne) du Rhône à partir du 5 mai 1944.
le 17 juin 1944, il effectua une mission de liaison avec le maquis nouvellement créé à Saint-Alban-de-Varèze, village de la commune de Vernioz (Isère), qui s’abritait dans une ferme inhabitée au lieu-dit "Buis Brot" ou les "Les Biberots".
Fatigué par le trajet, il demanda et obtint de rester au camp pour la nuit.
Le 18 juin 1944, vers 7h00, un fort parti de soldats allemands équipés de mitrailleuses et de canons attaqua la ferme et y mit le feu. Des onze maquisards qu’elle abritait, seuls quatre purent prendre la fuite. Les sept autres, dont René Gaffodio, périrent les armes à la main.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument érigé sur le lieu du massacre.
Voir : Vernioz
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône, Mémorial de l’oppression : 3808W 414 et 651 — SHD Vincennes, GR 19 P 69/17 et 69/38 ; GR 16 P 238243 — AVCC Caen AC 21 P 188157 (à consulter) — Jean-Daniel Berger, Comme un essaim de guêpes... Résistance et guérilla en R1, secteur VI Rhône-Isère, tome 1, Juin 1940-juin 1944, tome 2, Juin-septembre 1944, Impressions Modernes (Guilherand-Granges) ; 2001 — Mémorial GenWeb — Mémoire des hommes — État civil
Jean-Luc Marquer
