Né le 17 mars 1923 à Crotenay (Jura), exécuté sommairement le 5 août 1944 à Crotenay ; soldat de la Résistance intérieure française (RIF).

Albert Reverchon était domicilié avec sa mère qui tenait le café Ayel, à Crotenay (Jura).
Le 5 août 1944 vers quinze heures, les Allemands investirent Crotenay et raflèrent une cinquantaine de personnes qu’ils alignèrent le long du mur de la scierie Pouillard, dont le camion était emprunté toutes les nuits par les maquisards pour aller faire des sabotages. Était-ce la raison de cette rafle ? Les otages durent rester pendant quatre heures les mains en l’air avant d’être libérés.
Le fermier Eugène Reverchon qui cachait des munitions dans sa grange fut arrêté et conduit devant la ferme de Gabriel Petot en face du café Ayel.
Albert Reverchon fut arrêté dans le café de sa mère à la suite de la découverte d’un pistolet maladroitement caché derrière le poste de TSF du café par un résistant qui se trouvait dans la salle du café. Deux maquisards surpris dans le village furent également arrêtés et les quatre hommes furent fusillés devant le café qui fut ensuite incendié ainsi que la ferme contigüe. Deux autres personnes furent déportées
Albert Reverchon fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure françaises (RIF).
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église, à Crotenay (Jura).
Sources

SOURCES : Bulletin municipal Crotenay notre village Histoire locale 5 août 1944.— Village de Moissey Le Chantier de jeunesse de Crotenay, Jehan de Vienne par Christel Poirrier, avril 2005.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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