Né le 10 octobre 1898 à Arbois (Jura), massacré le 4 septembre 1944 à Vaudrey ; chef d’équipe ; victime civile.

René Curie était le fils de Ferdinand Léopold, âgé de 44 ans, facteur des Postes et de Marie Antoinette Baret, âgée de 34 ans, sans profession. Il se maria le 7 avril 1923 à Ounans (Jura) avec Lucie Boivin et il était domicilié à Arbois. Il était chef d’équipe à la Société des forces motrices de l’Est (SFME).
Le 4 septembre 1944, après un engagement avec le maquis au pont d’Ounans une colonne allemande rejoignant son camp de base à Belmont, ramassa trois otages à Ounans puis deux électriciens de la SFME avec leur camionnette. Ces derniers étaient René Curie et son collègue Marcel Drogrey. Ils seront fusillés le 4 septembre 1944 à vingt heures au lieu-dit Pont-de-la-Fabrique à Vaudrey, après un accrochage avec des américains. Les trois autres otages seront relâchés à Belmont.
Son nom figure sur la stèle commémorative érigée sur les lieux, à Vaudrey (Jura).
Sources

SOURCES : François Marcot, La Résistance dans le Jura, éditions Cêtre, Besançon, 1985.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance et décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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