POULET Joseph, André
Né le 25 avril 1907 à Mions (Isère, aujourd’hui Rhône), éxécuté sommairement le 23 août 1944 à Mions ; employé SNCF ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Joseph Poulet était le fils de Jean Joseph et de Marie Marguerite Mortamais, ménagère, domiciliés à Mions. Il se maria avec Denise Claudia Reymond dont il eut trois enfants et était domicilié à Saint-Priest (Rhône). Il entra à la compagnie de chemin de fer du PLM le 4 août 1932 comme cantonnier et fut affecté au service Voies et Bâtiments, à Saint-Priest.
Depuis le 19 août 1944 Joseph Poulet et ses collègues avaient reçus la consigne de rester chez eux car le travail sur les voies était impossible en raison de la situation militaire. La famille Poulet resta à Mions, commune limitrophe de Saint-Priest, où elle demeurait.
Le 23 août 1944, à la fin d’une belle journée d’été, un camion chargé de maquisards partant effectuer un coup de main contre le fort de Corbas (Rhône) rencontra à proximité du carrefour du chemin de Corbas, un side-car allemand suivi d’un petit véhicule à chenilles qui débouchaient du côté sud de la route. Il y eut des coups de feu et ce fut l’escalade. Parmi les résistants, il y avait les frères Amédée et Joseph Poulet. Un soldat allemand fut tué. Des bâtiments furent incendiés et les soldats allemands se répandirent dans les rues à la poursuite des maquisards. Remontant vers le centre du village, ils abattirent les villageois qui se trouvaient sur leur passage. Selon son frère Joseph Poulet qui avait rejoint le groupe de la Résistance peu de temps auparavant tenta de s’abriter chez sa mère mais fut abattu dans le jardin.
L’acte de décès fut dressé le 24 août 1944 sur la déclaration de son frère, Amédée Poulet, âgé de 43 ans, cultivateur à Mions.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite le 2 février 1946 sur l’acte de décès sur ordre du Secrétaire général aux Anciens combattants en date du 28 janvier 1946.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 488367].
Son nom figure sur le monument aux Martyrs, à Mions et sur le monument aux morts et la stèle à Saint-Priest ainsi que sur les plaques commémoratives de la SNCF en gare de Saint-Priest et Lyon-Perrache (Rhône).
Voir monographie de Mions
Depuis le 19 août 1944 Joseph Poulet et ses collègues avaient reçus la consigne de rester chez eux car le travail sur les voies était impossible en raison de la situation militaire. La famille Poulet resta à Mions, commune limitrophe de Saint-Priest, où elle demeurait.
Le 23 août 1944, à la fin d’une belle journée d’été, un camion chargé de maquisards partant effectuer un coup de main contre le fort de Corbas (Rhône) rencontra à proximité du carrefour du chemin de Corbas, un side-car allemand suivi d’un petit véhicule à chenilles qui débouchaient du côté sud de la route. Il y eut des coups de feu et ce fut l’escalade. Parmi les résistants, il y avait les frères Amédée et Joseph Poulet. Un soldat allemand fut tué. Des bâtiments furent incendiés et les soldats allemands se répandirent dans les rues à la poursuite des maquisards. Remontant vers le centre du village, ils abattirent les villageois qui se trouvaient sur leur passage. Selon son frère Joseph Poulet qui avait rejoint le groupe de la Résistance peu de temps auparavant tenta de s’abriter chez sa mère mais fut abattu dans le jardin.
L’acte de décès fut dressé le 24 août 1944 sur la déclaration de son frère, Amédée Poulet, âgé de 43 ans, cultivateur à Mions.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite le 2 février 1946 sur l’acte de décès sur ordre du Secrétaire général aux Anciens combattants en date du 28 janvier 1946.
Il fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 488367].
Son nom figure sur le monument aux Martyrs, à Mions et sur le monument aux morts et la stèle à Saint-Priest ainsi que sur les plaques commémoratives de la SNCF en gare de Saint-Priest et Lyon-Perrache (Rhône).
Voir monographie de Mions
Sources
SOURCES : Hervé Barthélémy et Robert Goujon dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Journal "Le Progrès" du 23 août 2014, 70e anniversaire de la tragédie du 23 août 1944.— Mémorial Genweb. État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy