Terjat (Allier), 25 mai 1944
Le 25 mai 1944, une famille de réfugiés républicains espagnols installés à Terjat (Allier) est massacrée par les troupes allemandes furieuses de ne pas avoir pu trouver un maquis du secteur.
Stèle du bois de Tigoulet (Terjat)
Monument de Terjat
Le matin du 25 mai 1944, des colonnes allemandes venues du nord en provenance de Montluçon se dirigèrent vers le bois de Tigoulet sur la commune de Villebret (Allier), l’autre au village de la Grange, commune de St-Genest (Allier) apparemment à la recherche d’un maquis. Les recherches s’étant avérées infructueuses, ils en firent payer de leur vie la famille Blasco : le père Raymond, ses fils Ramon Blasco, José Blasco et Manuel Blasco, domiciliés à Montrobert dans la commune voisine d’Arpheuilles-Saint-Priest.
Après avoir fui l’Espagne et avoir transité par les camps inhospitaliers du Midi de la France, Ramon Blasco, son épouse Léonor et leurs cinq enfants étaient venus s’établir sur la commune d’Arpheuilles-Saint-Priest. Pour cette famille qui avait connu la peur, la Retirada et la précarité, ce fut une terre d’asile et le hameau de Montrobert, où ils vivaient, un havre de paix, avec une famille réunie, un toit, du travail.
Une plaque rappelle la mémoire de la famille Blasco dans le bois de Tigoulet, sur la commune d’Arpheuilles-Saint-Priest. "Ici furent massacrés par les nazis BLASCO Raymond 54 ans et ses fils Ramon 26 ans, José 22 ans, Manuel 19 ans, Républicains espagnols Morts pour la France".
L’Association commentryenne pour la mémoire espagnole de la II e République et ses amis (Acoméra) honore la mémoire de Ramon Blasco et de ses trois fils Manuel, José et Ramon, exécutés par les nazis dans le bois de Tigoulet, le 25 mai 1944.
Deux autres bûcherons arrêtés à Terjat (Allier), Henri Micard et José De Almido subirent le même sort sur cette commune ainsi que Atilano Petti qui avait été arrêté au cours d’une rafle au bourg de Villebret.
Liste des victimes civiles
Blasco Martinez José
Blasco Martinez Manuel
Blasco Martinez Ramon
Blasco Soriana Raymond
De Almidos José
Micard Henri
Petit Atilano
Après avoir fui l’Espagne et avoir transité par les camps inhospitaliers du Midi de la France, Ramon Blasco, son épouse Léonor et leurs cinq enfants étaient venus s’établir sur la commune d’Arpheuilles-Saint-Priest. Pour cette famille qui avait connu la peur, la Retirada et la précarité, ce fut une terre d’asile et le hameau de Montrobert, où ils vivaient, un havre de paix, avec une famille réunie, un toit, du travail.
Une plaque rappelle la mémoire de la famille Blasco dans le bois de Tigoulet, sur la commune d’Arpheuilles-Saint-Priest. "Ici furent massacrés par les nazis BLASCO Raymond 54 ans et ses fils Ramon 26 ans, José 22 ans, Manuel 19 ans, Républicains espagnols Morts pour la France".
L’Association commentryenne pour la mémoire espagnole de la II e République et ses amis (Acoméra) honore la mémoire de Ramon Blasco et de ses trois fils Manuel, José et Ramon, exécutés par les nazis dans le bois de Tigoulet, le 25 mai 1944.
Deux autres bûcherons arrêtés à Terjat (Allier), Henri Micard et José De Almido subirent le même sort sur cette commune ainsi que Atilano Petti qui avait été arrêté au cours d’une rafle au bourg de Villebret.
Liste des victimes civiles
Blasco Martinez José
Blasco Martinez Manuel
Blasco Martinez Ramon
Blasco Soriana Raymond
De Almidos José
Micard Henri
Petit Atilano
Sources
SOURCES : Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 58 : Néris-les-Bains et région, arrestations et assassinats .— Mémorialgenweb .— http://histoire-et-genealogie.over-blog.com/2018/09/victimes-civiles-famille-blasco.html .— "En souvenir des Blasco fusillés en 1944", La Montagne, édition Montluçon, 2 mai 2016.
Eric Panthou
