Saugues (Haute-Loire), la bataille de Mont-Mouchet, 10 au 12 juin 1944
Dans le cadre des combats du Mont-Mouchet, les compagnies FFI stationnées sur le secteur de Saugues sont attaquées le 10 juin 1944. Il y a 6 victimes.
La Vachellerie, sur la commune de Saugues, fait partie des sites où la bataille face aux Allemands fut rude.
Après le débarquement des Alliés en Normandie, le 8 juin, les Allemands décidaient de mettre à mal la résistance et de foncer sur le Mont-Mouchet pour tenter de réduire le noyaux dur qui s’y trouvait sous les ordres du colonel Gaspard. L’ordre était donné de freiner cette progression.
Le 10 juin 1944, à la hauteur des Salles-Jeunes, prenait place la 12 e compagnie du capitaine Samama et la 1 re section s’installait sur la gauche de la route sous les ordres du lieutenant Massais. La 2 e section restait à Saugues. A 11 heures, la standardiste du Puy transmettait au couvent de Venteuges le départ des forces ennemis, soit une centaine de véhicules. A midi, une communication téléphonique de Monistrol-d’Allier annonçait alors le passage de la colonne ennemie. Pendant plusieurs heures, la bataille a fait rage du côté de la Vachellerie, faisant des victimes. Le long d’un tertre sont retrouvés les corps de Jean Tourdiat, 20 ans, et Auguste Roche, 19 ans, venus du maquis d’Yssingeaux en renfort. Un jeune civil de la Vachellerie, Marcel Bernard, 17 ans, fut le témoin malheureux des événements. Huit maquisards blessés sont évacués au couvent de Saugues. L’ennemi, lui, a perdu plusieurs hommes, du matériel et des munitions et face à la ténacité des maquisards, a dû se replier. Il revient occuper Saugues, le lendemain 11 juin.
Une stèle érigée au bord de la route par Lucien Gires, d’après une commande des résistants qui s’étaient cotisés (en vendant des porte-clefs), rappelle cette page d’histoire locale. Symbole du passé, la stèle est honorée chaque mois de juin par les derniers témoins et les gens des villages alentours.
Liste des victimes
Résistants :
KOENIG Georges
ROCHE Auguste
TOURDIAT Jean
Civils :
BERNARD Marcel
MARTIN Jean
SABADEL Édouard
Après le débarquement des Alliés en Normandie, le 8 juin, les Allemands décidaient de mettre à mal la résistance et de foncer sur le Mont-Mouchet pour tenter de réduire le noyaux dur qui s’y trouvait sous les ordres du colonel Gaspard. L’ordre était donné de freiner cette progression.
Le 10 juin 1944, à la hauteur des Salles-Jeunes, prenait place la 12 e compagnie du capitaine Samama et la 1 re section s’installait sur la gauche de la route sous les ordres du lieutenant Massais. La 2 e section restait à Saugues. A 11 heures, la standardiste du Puy transmettait au couvent de Venteuges le départ des forces ennemis, soit une centaine de véhicules. A midi, une communication téléphonique de Monistrol-d’Allier annonçait alors le passage de la colonne ennemie. Pendant plusieurs heures, la bataille a fait rage du côté de la Vachellerie, faisant des victimes. Le long d’un tertre sont retrouvés les corps de Jean Tourdiat, 20 ans, et Auguste Roche, 19 ans, venus du maquis d’Yssingeaux en renfort. Un jeune civil de la Vachellerie, Marcel Bernard, 17 ans, fut le témoin malheureux des événements. Huit maquisards blessés sont évacués au couvent de Saugues. L’ennemi, lui, a perdu plusieurs hommes, du matériel et des munitions et face à la ténacité des maquisards, a dû se replier. Il revient occuper Saugues, le lendemain 11 juin.
Une stèle érigée au bord de la route par Lucien Gires, d’après une commande des résistants qui s’étaient cotisés (en vendant des porte-clefs), rappelle cette page d’histoire locale. Symbole du passé, la stèle est honorée chaque mois de juin par les derniers témoins et les gens des villages alentours.
Liste des victimes
Résistants :
KOENIG Georges
ROCHE Auguste
TOURDIAT Jean
Civils :
BERNARD Marcel
MARTIN Jean
SABADEL Édouard
Sources
SOURCES : « A La Vachellerie, personne n’a rien oublié », La Montagne, édition Haute-Loire, 27 juin 2012 .— Fernand Boyer, Témoins de pierre du sang versé : Les monuments de la Résistance en Haute-Loire, Le Puy, Éditions de la Société académique, 1983, 251 p.— Mémorialgenweb.
Eric Panthou
