Né le 6 novembre 1904 à Nice (Alpes-Maritimes), mort en action le 29 août 1944 à Oullins (Rhône) ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Antoine Péglion était le fils de ? et de Marie Louise Bon. Il était célibataire et entra à la SNCF comme manœuvre au service du Matériel de la SNCF aux Ateliers de Machines d’Oullins. Il était domicilié 86, Grande-Rue à Oullins.
Il entra dans la Résistance au début de l’été 1944 et rejoignit les Forces françaises de l’intérieur (FFI) afin de participer aux combats de la Libération. Une barricade importante fut dressée dans la Grande-Rue à Oullins à quelques mètres de son domicile pour interdire aux Allemands l’accès à la route nationale 6. Il y eut de durs combats et Antoine Péglion fut tué d’une balle le 29 août 1944 à l’angle de la Grande-Rue et de la rue Fleury, à Oullins.
La barricade sera levée le 31 août à cause de l’ultimatum des allemands, menaçant de raser la ville. Les colonnes ennemies purent passer mais le 3 septembre 1944, les troupes alliées entrèrent dans Oullins libérant la ville.
L’acte de décès fut dressé le 4 septembre 1944 à Oullins.
Il est inhumé dans le cimetière communal, à Oullins (Rhône).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) et Oullins (Rhône), sur la stèle commémorative de l’atelier 4, sous la rubrique "Morts pour la Libération", à La Mulatière et sur le Mémorial des résistants, à Oullins (Rhône).
Une rue de Roquebrune-Cap-Martin et une rue de Menton portent son nom (Alpes-Maritimes).
Sources

SOURCES : Article sans auteur dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris 2017.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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