Né le 6 octobre 1919 à Charolles (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 3 mai 1944 à Saint-Bonnet-des-Bruyères (Rhône) ; résistant de l’armée secrète (AS) de Chauffailles et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Léon Tillier entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de Saône-et-Loire dans le maquis de Beaubery qui avait subi de nombreuses attaques et s’était dispersé rejoignant début mai le Chauffailles. Léon était sans doute son pseudonyme du maquis.
Le maquis de Chauffailles était très mobile, sans cesse poursuivi par l’ennemi. Le 23 avril 1944, il s’installa à l’abri dans les bois sur les hauteurs de la commune de Thel. L’effectif était de 38 hommes. Sur dénonciation, il furent découvert par l’ennemi et dans la nuit du 2 au 3 mai deux détachements de soldats encerclèrent silencieusement les maquisards.
Inférieurs en nombre et en armement les maquisards livrèrent un dur combat et certains réussirent à briser l’encerclement et à s’échapper au travers des bois.
Ils laissèrent 13 des leurs sur le terrain.
Léon Tillier fut capturé par les soldats allemands. Il fut emmené et torturé puis abattu le long de la route d’Aigueperse à Matour, au lieu-dit "Les Combes" au bord de la Départementale D 287, à Saint-Bonnet-des-Bruyères (Rhône), où son corps fut abandonné.
Il est inhumé dans le carré militaire du Souvenir Français, au cimetière communal, à Charolles (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 571503].
Son nom figure sur le Mémorial 1939-1945, à Beaubery (Saône-et-Loire), le Mémorial du maquis, à Thel et sur la stèle commémorative à Saint-Bonnet-des-Bruyères (Rhône).
Thel 3 mai 1944
Sources

SOURCES : Le Pays Il y a 70 ans, 19 résistants étaient tués à Thel et aux alentours par des soldats allemands.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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