Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), les fusillés du 92° RI, 22, 24 mars et 10 mai 1944
Les 22 et 24 mars et 10 mai 1944, 16 prisonniers détenus à la prison allemande de l’ancien 92° Régiment d’Infanterie de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) sont exécutés après avoir été condamnés à mort par un tribunal militaire allemand.
Le 8 mars 1944, un attentat commis par un groupe FTP au passage de troupes allemandes entraîne l’incendie d’immeubles à proximité, des tirs tuant des victimes civiles, l’arrestation de dizaines d’otages et la condamnation à mort de plusieurs Résistants.
En représailles de cet attenta, l’état-major allemand, dont le siège était le Grand Hôtel à Clermont-Ferrand, décida qu’un Conseil de Guerre viendrait de Lyon pour siéger à Clermont-Ferrand et que chaque service de police allemands devrait fournir le nom d’un certain nombre de patriotes français pour être traduits devant ce tribunal militaire.
17 otages furent sélectionnés (5 de Vichy, 6 du SD de Clermont et 6 du Sonderkommmando de Clermont).
Ayant été condamnés par un tribunal militaire, ils ont été remis à la Wehrmacht qui a procédé à leur exécution les 22 et 24 mars puis 10 mai 1944.
A l’exception de Pénide, jugé trop jeune, ils ont tous été fusillés le soir même ou les jours ayant suivis leur condamnation, au stand de tir du 92e Régiment d’infanterie à Clermont.
Les corps furent placés dans des cercueils similaires à ceux utilisés par l’armée allemande puis descendus dans des fosses par des militaires allemands eux-mêmes.
La plupart des victimes eurent à subir des tortures des membres du SD dans les jours précédents leur exécution.
Jules Pison fut la dernière victime identifiée, après 1945 et l’enquête diligentée pour crimes de guerre. L’enquête crut à cette date que l’inconnu non identifié était un dénommé Marchadier dont on ignore le prénom, arrêté les jours précédents.
Liste des victimes
Résistants :
BARJETTAS Roger
BOUTET Jacques
CHABRIER René
DESPRADELLE Isidore
JUGE Marc-Roland
KLEIN Alfred
MÉRY Robert
MARZOLF François
MOREAU Henri
MORNAY Marcel
PÉROL Félix
PISON Jules
RISCHMANN Rodolphe
SAUMANDE Bernard
WEILBACHER Henri
Civil :
FONTAINE Marcel
En représailles de cet attenta, l’état-major allemand, dont le siège était le Grand Hôtel à Clermont-Ferrand, décida qu’un Conseil de Guerre viendrait de Lyon pour siéger à Clermont-Ferrand et que chaque service de police allemands devrait fournir le nom d’un certain nombre de patriotes français pour être traduits devant ce tribunal militaire.
17 otages furent sélectionnés (5 de Vichy, 6 du SD de Clermont et 6 du Sonderkommmando de Clermont).
Ayant été condamnés par un tribunal militaire, ils ont été remis à la Wehrmacht qui a procédé à leur exécution les 22 et 24 mars puis 10 mai 1944.
A l’exception de Pénide, jugé trop jeune, ils ont tous été fusillés le soir même ou les jours ayant suivis leur condamnation, au stand de tir du 92e Régiment d’infanterie à Clermont.
Les corps furent placés dans des cercueils similaires à ceux utilisés par l’armée allemande puis descendus dans des fosses par des militaires allemands eux-mêmes.
La plupart des victimes eurent à subir des tortures des membres du SD dans les jours précédents leur exécution.
Jules Pison fut la dernière victime identifiée, après 1945 et l’enquête diligentée pour crimes de guerre. L’enquête crut à cette date que l’inconnu non identifié était un dénommé Marchadier dont on ignore le prénom, arrêté les jours précédents.
Liste des victimes
Résistants :
BARJETTAS Roger
BOUTET Jacques
CHABRIER René
DESPRADELLE Isidore
JUGE Marc-Roland
KLEIN Alfred
MÉRY Robert
MARZOLF François
MOREAU Henri
MORNAY Marcel
PÉROL Félix
PISON Jules
RISCHMANN Rodolphe
SAUMANDE Bernard
WEILBACHER Henri
Civil :
FONTAINE Marcel
Sources
SOURCES : Arch. dép. du Puy-de-Dôme, 908 W 65 : Clermont-Ferrand, exécution de 16 prisonniers, prison du 92. — Vanessa Michel, L’attentat de la Porterne. Un drame au cœur de Clermont, Clermont-Ferrand : éditions Otrement, 2015, 194 p.
Eric Panthou
