Né le 18 juillet 1924 à Mâcon (Saône-et-Loire), mort en action le 3 mai 1944 à Thel (Rhône) ; résistant de l’armée secrète (AS) de Chauffailles.

Étienne Joubert entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de Saône-et-Loire dans le maquis de Chauffailles.
Le maquis de Chauffailles était très mobile, sans cesse poursuivi par l’ennemi. Le 23 avril 1944, il s’installa à l’abri dans les bois sur les hauteurs de la commune de Thel avec un effectif était de 38 hommes. Ils furent découverts par l’ennemi à la suite d’une dénonciation et dans la nuit du 2 au 3 mai 1944 deux détachements de soldats allemands encerclèrent silencieusement les maquisards. Ces derniers livrèrent un dur combat malgré leur infériorité en nombre et en armes et certains réussirent à briser l’encerclement et à s’échapper au travers des bois. Treize d’entre eux furent tués dans le combat, parmi lesquels Étienne Joubert.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est inhumé dans le carré A, rang 8, tombe 48 de la Nécropole nationale de la Doua, à Villeurbanne (Rhône).
Son nom figure sur le Mémorial du maquis, à Thel (Rhône), sur le monument aux morts et le monument commémoratif des victimes de l’occupation, à Mâcon (Saône-et-Loire).
Thel 3 mai 1944
Sources

SOURCES : Le Pays Il y a 70 ans, 19 résistants étaient tués à Thel et aux alentours par des soldats allemands.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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