Né le 9 juin 1914 à Cormaranche (Ain), exécuté sommairement le 11 juillet 1944 à Cormaranche-en-Bugey (Ain) ; cultivateur ; chauffeur de taxi ; résistant de l’armée secrète (AS).

Léon Emin était le fils de Grandjean âgé de 44 ans, propriétaire exploitant au hameau de Trècharavut et de Félicie Mathilde Péron âgée de 25 ans, cultivatrice. Il avait deux frères et deux sœurs. Il se maria le 11 juin 1938 à Cormaranche-en-Bugey avec Valentine Hortense Mouatt. Il exerça le métier de cultivateur avec ses parents. En 1940, il était chauffeur de taxi ambulancier et était domicilié à Hauteville (Ain).
Il entra dans la résistance à l’armée secrète (AS) locale dans le groupement sud comme chauffeur au groupe transport.
Le 11 juillet 1944 l’ennemi déclencha l’Opération Treffenfeld destinée à éradiquer les maquis de l’Ain et du Haut-Jura. Léon Emin fut capturé au col de la Lèbe en compagnie de Francisque Guillot-Vignot. Ils furent torturés à Thézillieu et fusillés à 23 heures au lieu-dit "les Cuissonnières", à Cormaranche-en-Bugey (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 209344].
Son nom figure sur le monument aux morts et la plaque commémorative dans l’église, à Cormaranche-en-Bugey (Ain).
Sources

SOURCES : ajpN, Sanatorium de l’Espérance durant la Seconde Guerre mondiale (WWII).— Mémorial Genweb.— Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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