Né le 3 juin 1921 à Bourg, aujourd’hui Bourg-en-Bresse (Ain), mort en action le 11 août 1944 à Chézery, aujourd’hui Chézery-Forens (Ain) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI)

Pierre Joly était le fils de Thérèse Joly et était domicilié à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain)
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) de l’Ain au maquis de Cize, Camp "Jo".
Il faisait partie d’une section du camp "Jo", alors replié au Crêt de Chalam, qui fut envoyée en patrouille sur les crêts du Jura et installée aux "Ravières" sur les pentes du Gralet. Le 11 août 1944, il montait la garde entre ce chalet et le chalet du Gralet, situé au sommet, lorsque son groupe fut surpris par des soldats allemands montés depuis le versant opposé. Ses camarades partirent donner l’alerte. Mais Pierre Joly fut tué en essayant de retarder l’avance ennemie au lieu-dit "Les Ravières", à Chézery, aujourd’hui Chézery-Forens (Ain).
Il est inhumé à la Nécropole nationale du Val d’Enfer tombe 47, à Cerdon (Ain).
Il obtint la mention « Mort pour la France ».et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Saint-Rambert-en-Bugey (Ain).
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans l’Ain et le Haut-Jura (2013).— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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