Né le 21 juillet 1923 à Villapourçon (Nièvre), mort le 9 septembre 1944 à Autun (Saône-et-Loire) ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du bataillon Valmy.

Georges Bouillot entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du maquis Valmy qui deviendra le régiment Valmy et prit part aux combats pour la libération d’Autun.
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun mais l’attaque échoua. De violents combats eurent lieu dans plusieurs secteurs de la ville. Georges Bouillot fut tué à l’ennemi le 9 septembre 1944. Il n’a pas été trouvé d’acte de décès à Autun.
Le 10 septembre Autun était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
Il y a un dossier GR 16 P 78993 au SHD Vincennes ne comportant pas la mention d’homologation aux Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative aux FFI, apposée à l’intérieur du cimetière, à Autun (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Journal de Saône-et-Loire du 11 septembre 2001 Trois jours de combats pour libérer la ville et Traces de mémoire, supplément au journal de Saône-et-Loire du 31 août 2004.— Bataille d’Autun sur Internet.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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