AZAM Léopold, Jean, Joseph
Né le 16 mars 1923 à Saint-Jean de Laur (Lot), massacré le 1er juin 1944, à Limogne-en-Quercy (Lot) ; cultivateur ; victime civile.
Plaque commémorative
Crédit : Anne Verdet
Léopold Azam était le fils de Joseph et Marie-Emilie Bach, née à Lugagnac (Lot), tous deux cultivateurs à Saint-Jean de Laur, au mas de Maral. Il était célibataire.
Ce premier juin, il arrivait à vélo, de Saint-Jean de Laur avec deux camarades, Lambert Puel* et Charles Vernhet*. Ils s’arrêtèrent à l’entrée du village, côté Cajarc, chez des parents de l’un des trois. On leur dit de repartir tout de suite car les Allemands, des Waffen-SS de la division Das Reich, étaient dans le bourg et tiraient sur les gens. On leur dit aussi de ne pas prendre la route de Cajarc, mais un chemin qui leur faisait rejoindre directement Saint-Jean de Laur. Ils n’en firent rien et quand ils entendirent le convoi des véhicules allemands derrière eux, ils bifurquèrent sur une petite route à leur droite. Ils jetèrent leurs bicyclettes contre un mur de pierres sèches sur lequel ils grimpaient à l’instant où les soldats les rattrapèrent et leur tirèrent dessus.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par une décision du 24 mai 1945.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Jean de Laur et sur une plaque commémorative à l’endroit des exécutions.
Voir Limogne-en-Quercy (Lot), 1er juin 1944
Ce premier juin, il arrivait à vélo, de Saint-Jean de Laur avec deux camarades, Lambert Puel* et Charles Vernhet*. Ils s’arrêtèrent à l’entrée du village, côté Cajarc, chez des parents de l’un des trois. On leur dit de repartir tout de suite car les Allemands, des Waffen-SS de la division Das Reich, étaient dans le bourg et tiraient sur les gens. On leur dit aussi de ne pas prendre la route de Cajarc, mais un chemin qui leur faisait rejoindre directement Saint-Jean de Laur. Ils n’en firent rien et quand ils entendirent le convoi des véhicules allemands derrière eux, ils bifurquèrent sur une petite route à leur droite. Ils jetèrent leurs bicyclettes contre un mur de pierres sèches sur lequel ils grimpaient à l’instant où les soldats les rattrapèrent et leur tirèrent dessus.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par une décision du 24 mai 1945.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Jean de Laur et sur une plaque commémorative à l’endroit des exécutions.
Voir Limogne-en-Quercy (Lot), 1er juin 1944
Sources
SOURCES : Etat civil. — témoignage de madame Goffre Gisèle.
Anne Verdet
