Né le 8 mai 1927 à Calvignac (Lot), massacré le 1er juin 1944 à Limogne-en-Quercy (Lot) ; victime civile.

Né dans le hameau d’Aubiac, en limite de Saint-Jean de Laur, Charles Vernhet était le fils d’Elie Vernhet, cultivateur, né le 1er août 1900 à Calvignac et de Marie Marty, née à Cajarc, le 15 mai 1895, sans profession. Sa mère était veuve de guerre.
Ce premier juin, il arrivait à vélo, de Saint-Jean de Laur avec deux camarades. Ils s’arrêtèrent à l’entrée du village, côté Cajarc, chez son demi-frère, René Goffre, garagiste. On leur dit de repartir tout de suite car les Allemands étaient dans le bourg et tiraient sur les gens. On leur dit aussi de ne pas prendre la route de Cajarc, mais un chemin qui leur faisait rejoindre directement Saint-Jean de Laur. Ils n’en firent rien, et quand ils entendirent le convoi des jeeps allemandes derrière eux, ils bifurquèrent sur une petite route à leur droite. Ils jetèrent leurs bicyclettes contre un mur de pierres sèches sur lequel ils grimpaient à l’instant où les soldats les rattrapèrent et leur tirèrent dessus.
Charles Vernhet était parti avec une certaine somme d’argent, pour faire des achats à la foire ; elle lui fut dérobée, ainsi que sa montre, par ses assassins, des Waffen-SS de la Division Das Reich.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par une décision du 24 juillet 1946.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Calvignac et sur une plaque commémorative à l’endroit des exécutions.


Voir Limogne-en-Quercy (Lot), 1er juin 1944
Sources

SOURCES : Etat civil. — témoignage de madame Goffre Gisèle.

Anne Verdet

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