Né le 21 mai 1921 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), mort au combat le 8 septembre 1944 à Autun (Saône-et-Loire) ; résistant des Francs-tireurs et partisans (FTPF) des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Robert Deley entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du maquis Valmy qui deviendra le régiment Valmy et prit part aux combats pour la libération d’Autun.
Le vendredi 8 au matin, sans attendre les armées régulières qui approchaient, 4 bataillons du régiment se lancèrent sous la pluie à l’assaut de la ville d’Autun mais l’attaque échoua. De violents combats eurent lieu dans plusieurs secteurs de la ville. Robert Deley fut tué à l’ennemi à la ferme de Fleury, aujourd’hui démolie, au lieu-dit Bois des sapins, en compagnie de onze autres maquisards.
Le 10 septembre Autun était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcé par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque commémorative apposée contre le mur intérieur du cimetière et inaugurée le 20 septembre 2009, à Autun et sur le monument aux morts, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : Résistance polonaise en Saône-et-Loire 8-10 septembre 1944 - La bataille d’Autun.— Articles du Journal de Saône-et-Loire.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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