Né le 28 juin 1911 à Auch (Gers), mort en action le 9 septembre 1944 à Laizy (Saône-et-Loire) ; militaire de carrière ; résistant du Corps-Franc Pommiès (CFP) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Germain Bomain était domicilié à Monferran-Plavès (Gers).
Militaire de carrière, adjudant et commandant de Compagnie à la demi-brigade Miler du CFP, il reçut une citation à l’ordre du Corps Franc POMMIÈS : "Évadé d’un camp de prisonniers en Allemagne, s’est mis immédiatement dans les rangs de la Résistance où il a déployé la plus grande activité rendant ainsi à ses chefs d’énormes services. Placé à la tête d’une section d’où, au cours des opérations du 6 au 20/06/1944, il a pu donner à ses hommes toute l’impulsion nécessaire et grâce à son énergique direction, leur faire réaliser un important travail de destruction".
Après la bataille d’Autun, l’ennemi remontait vers le nord. Les éléments de tête du Kampfgruppe Bauer étaient repartis en avant et se postèrent au carrefour de Fontaine-la-Mère, à Laizy, Il furent accrochés par des éléments du 2e régiment de dragons (cavalerie). Le brigadier-chef jean Marcel Gaglione et le chef d’escadron Robert De Neuchèze trouvèrent la mort dans la tourelle de leur char en tentant de s’opposer à l’avancée allemande. Informé de l’arrivée de troupes pour soutenir Bauer, le colonel Schneider alerta le colonel Demetz, commandant du 2e RD qui avait reçu l’ordre de poursuivre sa marche vers le nord. Ce fut donc sur les unités du Corps Franc Pommiès que reposa le retardement de l’avancée allemande sur la N73.pendant tout l’après-midi. La ville d’Autun menaçait d’être reprise et à 19 heures, les troupes du colonel Bauer s’échelonnaient entre Fontaine-la-Mère et le pont du Méchet. Il y avait de nombreux morts et blessés de part et d’autre.
Les combats ne cesseront que vers 2 heures du matin mais Germain Bomain avait été tué au combat au carrefour de "Fontaine la Mère.
Il obtint la mention « Mort pour la France ». Il fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et reçut la Légion d’honneur à titre posthume (Décret du 10/05/1952).
Son nom figure sur le monument aux morts, sur la plaque commémorative faisant office de monument aux morts, à Monferran-Plavès (Gers) et sur le Mémorial du Corps-franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Sources

SOURCES : Le journal de Saône-et-Loire du 9 septembre 2014, Le sacrifice permet enfin la libération d’Autun.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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