Né le 24 juillet 1923 à Auxonne (Côte-d’Or), mort en action le 14 août 1944 à Saint-Germain-du-Bois (Saône-et-Loire) ; résistant de l’armée secrète (AS) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Jules Remond était le fils de Jules, jardinier et de Jeanne Rihouey, sans profession, domiciliés au hameau des Granges. Il fut adopté par la Nation suivant jugement du Tribunal civil de Dijon en date du 30 mai 1934.
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) dans le groupement du Louhannais, à la compagnie Maury.
Le 14 aout 1944 le groupe Maury fut mis en surveillance au sud de la gare, à Saint-Germain-du-Bois (Saône-et-Loire). Il surprit une patrouille allemande de douze hommes qui se dirigeait vers Simard. Les deux FM du groupe ouvrirent le feu à une centaine de mètres, tuant au moins 4 soldats ennemis et en blessant tous les autres. La riposte arriva de la gare appuyée par des mortiers et des mitrailleuses. Bien accrochés au terrain, le groupe ne se retirera qu’à l’arrivée de renforts allemands par camion. Jules Remond mortellement blessé dans l’engagement décédera le jour même.
Il obtint la mention « Mort pour la France et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) 504443.
Son nom figure sur la plaque commémorative en mémoire des pupilles de la Nation morts pour la France, au cimetière des Péjoces, à Dijon et sur les plaques commémorative dans l’église Notre-Dame et le hall de la mairie, à Auxonne (Côte-d’Or
Sources

SOUURCES : René Pacaut, Maquis dans la plaine, chez l’auteur à Bruailles (Saône-et-Loire), 1981.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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