Né le 29 juillet 1915 à Les Étangs (Moselle), blessé au cours d’une action résistante le 9 septembre 1944 à Autun puis mort des suites de ses blessures le lendemain le 10 septembre 1944 Autun (Saône-et-Loire).

Victor Schoug était le fils de Jean Nicolas et de Marie Grasmick. Présumé mobilisé en 1939. En tant que Mosellan, il fut expulsé en octobre 1940 à la suite de l’annexion du département au Reich allemand.
Il rejoignit le sud-est et entra dans la Résistance comme engagé volontaire dans le Corps franc Pommiès créé après la dissolution de l’armée d’armistice, par le capitaine Henri Pommiès de l’ORA. Il était domicilié à Saint-Lys (Haute-Garonne).
Le 6 juin 1944, le commandement français de Londres donna l’ordre d’insurrection générale à la Résistance intérieure. Les 3 000 combattants du CFP déclenchèrent la guérilla contre l’armée allemande dans le sud-ouest puis prirent la direction du Morvan pour aller couper la retraite à l’armée allemande en compagnie de la colonne Schneider. Le 8 septembre 1944 les FFI assistés des FTP du régiment Valmy passèrent à l’attaque de la garnison d’Autun. Victor Schoug fut mortellement blessé au cours des combats le 9 septembre, à Autun. Le 10 septembre la ville était libérée par l’action conjuguée des FTP du régiment Valmy, des FFI du sud-ouest (colonne Schneider, Corps-franc Pommiès) et des maquis de Saône-et-Loire (Serge, Maurice, Socrate) renforcés par le 2e dragons du lieutenant-colonel Demetz, avant-garde de l’armée B du général de Lattre.
Son corps fut transporté à l’hôpital d’Autun et l’acte de décès fut dressé le 20 septembre 1944 sur la déclaration de Laurent Lassalle, économe des Hospices, domicilié à Autun.
Il fut rectifié par ordonnance rendue par le président du Tribunal civil d’Autun en date du 10 février 1959.
Il obtint la mention « Mort pour la France » (lettre du ministre des Anciens combattants en date du 27 octobre 1947) et a un dossier SHD Vincennes GR 16 P 541137, sans mention d’homologation à la résistance.
Son nom figure sur la plaque commémorative des Étangs (Moselle) et le Mémorial du Corps-franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Sources

SOURCES : Nombreux articles internet sur le CFP et la bataille d’Autun.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable