OLIVERO Manuel
Né le 6 ou le 12 juin 1919 à Voiron (Isère), sommairement exécuté le 15 mars 1944 à Fontaine (Isère) ; bûcheron ; résistant homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant
Manuel, Antoine Olivero était le fils de Barthélémy et de Maria, Philomène Diaz.
Il apprit le métier de soudeur à l’arc mais était, en 1944, bûcheron dans le secteur de Villard-de-Lans (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance.
Il vint rendre visite à sa mère, veuve, qui habitait au rez-de-chaussée d’un immeuble, 16 rue de la Tannerie à Fontaine (Isère). Son oncle Alphonso Diaz habitait au premier étage. Il hébergea Manuel Olivero et un de ses camarades seulement connu par son surnom, Bouboule.
Le 15 mars 1944, vers 5 heures du matin, des membres de la police allemande en civil accompagnés d’un détachement de soldats se présentèrent au domicile de Philomène Olivero.
Envahissant le logement, ils demandèrent où se trouvait Manuel Olivero.
Devant les affirmations d’ignorance de Philomène Olivero, ils montèrent au premier étage et investirent l’appartement de la famille d’Alphonso Diaz.
Interrogé, celui-ci indiqua la chambre où dormaient son neveu et Bouboule.
Les Allemands se saisirent des deux hommes et les placèrent devant le mur de la cour pour les fusiller, mais devant les cris et supplications de la mère de Manuel Olivero, ils prirent le parti de les faire monter dans une camionnette et les emmenèrent.
Philomène Olivero et son frère essayèrent de suivre le véhicule mais furent repoussés par des soldats allemands. Au bout d’un moment ils purent enfin partir et, suivant les traces de roues dans la neige, trouvèrent les corps de Manuel Olivero et de Bouboule devant la Mairie de Fontaine.
Ils portaient des traces de balle dont un coup de grâce porté à la nuque.
Plusieurs témoins entendus par les gendarmes indiquèrent avoir entendu trois rafales vers 6 heures du matin.
Après l’examen par un médecin qui confirma la mort par balles, les corps furent transportés à la morgue de Fontaine.
Retournant fouiller le chambre de Manuel Olivero, les gendarmes découvrirent une carte de membre d’un club sportif de Pont-de-Chéruy (Isère) au nom de Georges Magnin. Une enquête rapide permit de confirmer que telle était l’identité de Bouboule.
Manuel Olivero obtint la mention "Mort pour la France".
Il fut homologué résistant membre des Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts 39-45 de Fontaine ( Nom orthographié Oliviero ).
Voir : Fontaine
Notice provisoire
Il apprit le métier de soudeur à l’arc mais était, en 1944, bûcheron dans le secteur de Villard-de-Lans (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance.
Il vint rendre visite à sa mère, veuve, qui habitait au rez-de-chaussée d’un immeuble, 16 rue de la Tannerie à Fontaine (Isère). Son oncle Alphonso Diaz habitait au premier étage. Il hébergea Manuel Olivero et un de ses camarades seulement connu par son surnom, Bouboule.
Le 15 mars 1944, vers 5 heures du matin, des membres de la police allemande en civil accompagnés d’un détachement de soldats se présentèrent au domicile de Philomène Olivero.
Envahissant le logement, ils demandèrent où se trouvait Manuel Olivero.
Devant les affirmations d’ignorance de Philomène Olivero, ils montèrent au premier étage et investirent l’appartement de la famille d’Alphonso Diaz.
Interrogé, celui-ci indiqua la chambre où dormaient son neveu et Bouboule.
Les Allemands se saisirent des deux hommes et les placèrent devant le mur de la cour pour les fusiller, mais devant les cris et supplications de la mère de Manuel Olivero, ils prirent le parti de les faire monter dans une camionnette et les emmenèrent.
Philomène Olivero et son frère essayèrent de suivre le véhicule mais furent repoussés par des soldats allemands. Au bout d’un moment ils purent enfin partir et, suivant les traces de roues dans la neige, trouvèrent les corps de Manuel Olivero et de Bouboule devant la Mairie de Fontaine.
Ils portaient des traces de balle dont un coup de grâce porté à la nuque.
Plusieurs témoins entendus par les gendarmes indiquèrent avoir entendu trois rafales vers 6 heures du matin.
Après l’examen par un médecin qui confirma la mort par balles, les corps furent transportés à la morgue de Fontaine.
Retournant fouiller le chambre de Manuel Olivero, les gendarmes découvrirent une carte de membre d’un club sportif de Pont-de-Chéruy (Isère) au nom de Georges Magnin. Une enquête rapide permit de confirmer que telle était l’identité de Bouboule.
Manuel Olivero obtint la mention "Mort pour la France".
Il fut homologué résistant membre des Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant.
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts 39-45 de Fontaine ( Nom orthographié Oliviero ).
Voir : Fontaine
Notice provisoire
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression 3808 W 412 et 476— SHD Vincennes GR 16 P 449793 (à consulter) — AVCC Caen AC 21 P 104130 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — État civil
Jean-Luc Marquer