Né le 20 juin 1898 à Seloncourt (Doubs), fusillé le 25 août 1944 à Belfort (Territoire de Belfort) suite à une condamnation à mort ; ouvrier d’usine ; résistant de l’armée secrète (AS) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Louis Fischer était ouvrier aux usines Peugeot à Montbéliard (Doubs).
Il entra dans la Résistance à l’armée secrète (AS) comme combattant du Groupe de Montbéliard au maquis d’Écot, réseau Stockbroker.
Il fut intercepté le 20 juin 1944 à Colombier-Fontaine (Doubs) alors qu’il acheminait des armes à Écot, il fut condamné à mort et fusillé le 25 août 1944 au fort Hatry à Belfort Territoire de Belfort) avec 24 autres résistants.
Leurs corps seront retrouvés le 21 mars 1945 sommairement dissimulés dans un charnier près d’une casemate du fort. Ce sont des journaux retrouvés dans leurs poches qui font penser que l’exécution eut lieu le 25 août. Ils portaient de nombreuses traces de blessures et de mutilations ce qui indique qu’ils avaient été torturés avant d’être abattus.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 231439].
Son nom figure sur le monument de la Libération, à Besançon, sur le mémorial du maquis, à Écot, sur le monument aux morts, à Seloncourt (Doubs) et sur la plaque commémorative 1939-1945 du Fort Hatry, à Belfort (Territoire de Belfort).
Sources

SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans le Doubs (2008).— L’Est républicain du 21 mars 2011, Hommage charnier de Belfort Une Résistance pas oubliée,— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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