SPADONE Élisée
Né le 16 novembre 1906 à Rumianca (selon le dossier SHD) ou Rumanchia (selon le Mémorial genweb) (Italie), exécuté sommairement le 25 août 1944 à Belfort (Territoire de Belfort) ; artisan peintre ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Élisée Spadone était le fils de Gaudence et de Marie Pirelli. Il était marié avec Marie Augustine Lisa Monnier et exerçait le métier d’artisan peintre. Il se cachait en 1940 au hameau des Guinots, à Bonnétage (Doubs). Il était domicilié en dernier à Bavillers (Territoire de Belfort).
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et fut arrêté par les Allemands le 18 juin 1944 au cours d’une opération de représailles sur le plateau de Maîche puis fusillé le 25 août 1944 au fort Hatry à Belfort Territoire de Belfort) avec 24 autres résistants.
Leurs corps seront retrouvés le 21 mars 1945 sommairement dissimulés dans un charnier près d’une casemate du fort. Ce sont des journaux retrouvés dans leurs poches qui font penser que l’exécution eut lieu le 25 août. Ils portaient de nombreuses traces de blessures et de mutilations ce qui indique qu’ils avaient été torturés avant d’être abattus.
L’acte de décès fut dressé le 24 juillet 1945 sur la déclaration de Jean Spadone, 26 ans, chef de district au ravitaillement général, frère du défunt, domicilié à Bavillers qui l’a formellement identifié.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 6 décembre 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 555277].
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 du Fort Hatry, à Belfort (Territoire de Belfort).
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et fut arrêté par les Allemands le 18 juin 1944 au cours d’une opération de représailles sur le plateau de Maîche puis fusillé le 25 août 1944 au fort Hatry à Belfort Territoire de Belfort) avec 24 autres résistants.
Leurs corps seront retrouvés le 21 mars 1945 sommairement dissimulés dans un charnier près d’une casemate du fort. Ce sont des journaux retrouvés dans leurs poches qui font penser que l’exécution eut lieu le 25 août. Ils portaient de nombreuses traces de blessures et de mutilations ce qui indique qu’ils avaient été torturés avant d’être abattus.
L’acte de décès fut dressé le 24 juillet 1945 sur la déclaration de Jean Spadone, 26 ans, chef de district au ravitaillement général, frère du défunt, domicilié à Bavillers qui l’a formellement identifié.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 6 décembre 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR), [dossier SHD Vincennes GR 16 P 555277].
Son nom figure sur la plaque commémorative 1939-1945 du Fort Hatry, à Belfort (Territoire de Belfort).
Sources
SOURCES : Musée de la Résistance 1940-1945 en ligne, Données extraites du CD(DVD)-ROM : La Résistance dans le Doubs (2008).— L’Est républicain du 21 mars 2011, Hommage charnier de Belfort Une Résistance pas oubliée,— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy