LECOURT Roger, Paul, Charles
Né le 2 mars 1921 à Romilly-sur-Seine (Aube), mort en action le 20 juin 1944 à Saint-Mards-en-Othe (Aube) ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Roger Lecourt était marié et domicilié à Chennegy (Aube). Il était agent de la SNCF à Troyes et entra dans la résistance auboise au maquis de Saint-Mards-en-Othe en avril 1944.
Le 20 juin au matin, une colonne allemande de plus de mille soldats allemands et de prisonniers de guerre ukrainiens volontaires des Ostruppen, commandés par quelques officiers SS monta à l’assaut du maquis. 237 maquisards leur firent face courageusement. Les premiers éléments ennemis arrivèrent par la route de Maraye-en-Othe et surprirent six maquisards dont quatre furent tués. Un autre détachement venu de la Belle Fayte tua six maquisards parmi lesquels l’Anglais Léon Mamoutoff, lieutenant SAS qui se fit tuer sur son fusil-mitrailleur Bren pour couvrir le repli de ses camarades.. D’autre troupes venues de Vosnon prirent les résistants en tenaille sans réussir à les anéantir ni à les vaincre. Au soir du combat 27 résistants avaient été tués dont Roger Lecourt et quelques blessés achevés. La 51e Brigade SS de Panzergrenadiers du lieutenant Gelling et le 615e Ostbataillon du major Schramm perdirent une quarantaine d’hommes dont 5 à 6 officiers. Depuis le clocher de l’église de Nogent-en-Othe des résistants furent abattus.
Grâce à un commandement efficace, le repli s’effectua en bon ordre vers Sormery, Eaux-Puiseaux et Chaource.
Les résistants tués, furent recherchés et retrouvés mutilés, crâne défoncé, parties génitales coupées, couchés face contre terre. Ils furent enterrés clandestinement.
Il est inhumé au cimetière communal, à Chennegy (Aube).
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès en juillet 1946 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI)
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de Mivoie, à Saint-Mards-en-Othe et sur la plaque commémorative de la gare de Troyes (Aube).
Le 20 juin au matin, une colonne allemande de plus de mille soldats allemands et de prisonniers de guerre ukrainiens volontaires des Ostruppen, commandés par quelques officiers SS monta à l’assaut du maquis. 237 maquisards leur firent face courageusement. Les premiers éléments ennemis arrivèrent par la route de Maraye-en-Othe et surprirent six maquisards dont quatre furent tués. Un autre détachement venu de la Belle Fayte tua six maquisards parmi lesquels l’Anglais Léon Mamoutoff, lieutenant SAS qui se fit tuer sur son fusil-mitrailleur Bren pour couvrir le repli de ses camarades.. D’autre troupes venues de Vosnon prirent les résistants en tenaille sans réussir à les anéantir ni à les vaincre. Au soir du combat 27 résistants avaient été tués dont Roger Lecourt et quelques blessés achevés. La 51e Brigade SS de Panzergrenadiers du lieutenant Gelling et le 615e Ostbataillon du major Schramm perdirent une quarantaine d’hommes dont 5 à 6 officiers. Depuis le clocher de l’église de Nogent-en-Othe des résistants furent abattus.
Grâce à un commandement efficace, le repli s’effectua en bon ordre vers Sormery, Eaux-Puiseaux et Chaource.
Les résistants tués, furent recherchés et retrouvés mutilés, crâne défoncé, parties génitales coupées, couchés face contre terre. Ils furent enterrés clandestinement.
Il est inhumé au cimetière communal, à Chennegy (Aube).
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès en juillet 1946 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI)
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de Mivoie, à Saint-Mards-en-Othe et sur la plaque commémorative de la gare de Troyes (Aube).
Sources
SOURCES : Roger Bruge, 1944, le temps des massacres. Les crimes de la Gestapo et de la 51e brigade SS, Albin Michel, 1994.— Troyes d’hier et d’aujourd’hui par Jacques Schweitzer, Maquis de Saint-Mards-en-Othe.— Wikipédia, Maquis de Saint-Mards-en-Othe.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
