Né le 19 novembre 1904 à Saint Jean-en-Royans (Drôme), massacré le 14 novembre 1943 à Grenoble (Isère) ; boulanger ; victime civile.

Albert, Lucien Allard était le fils de Louis, Théodore et de Marie-Louise Champagnier.
Il épousa Marthe, Jeanne, Clotilde Grandjon.
Boulanger, il était propriétaire d’un fonds de commerce à l’angle des cours Berriat et Jean Jaurès à Grenoble (Isère).
Dans la nuit du 13 au 14 novembre 1943, un résistant, Aimé Requet, fit sauter le dépôt de munitions et de matériel du Parc d’artillerie de Grenoble (Isère), ordinairement appelé le Polygone.
La première déflagration eut lieu à 0h40.
Vers une heure du matin, Fernand Allard, qui travaillait dans son fournil, sortit pour mettre les volets sur sa devanture, probablement pour la mettre à l’abri des déflagrations qui continuaient. Une patrouille allemande qui l’aperçut l’interpella. Il expliqua qu’il était boulanger et qu’il avait des papiers d’identité mais un soldat de la patrouille l’abattit sans sommation d’une balle tirée à bout portant.
Albert Allard mourut sur le coup. Son corps fut transporté à son domicile par des voisins.
Son nom figure sur le monument aux morts de Saint Jean-en-Royans (Drôme).


Voir : Grenoble, 14 novembre 1943
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 496 — Mémorial GenWeb

Jean-Luc Marquer

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