PÉPIN Marie, Louise, épouse REVOL
Née le 29 décembre 1899 à Vourey (Isère), massacrée le 14 novembre 1943 à Grenoble (Isère) ; receveuse des Voies ferrées du Dauphiné ; victime civile
Marie, Louise Pépin était la fille de Charles Pépin et de Mélanie, Louise Gige.
Elle épousa Paul, Régis, Joseph Revol. Tous deux travaillaient aux Voies Ferrées du Dauphiné.
La famille habitait 9 rue de Sassenage à Grenoble (Isère).
Dans la nuit du 13 au 14 novembre 1943, un résistant, Aimé Requet, fit sauter le dépôt de munitions et de matériel du Parc d’artillerie de Grenoble (Isère), ordinairement appelé le Polygone.
La première déflagration eut lieu à 0h40. Les explosions se poursuivirent une partie de la nuit.
Vers 2h30 du matin, Marie Revol décida de quitter son domicile pour s’éloigner du sinistre.
Alors qu’elle se trouvait au niveau du numéro 16 de la rue d’Alembert elle fut abattue d’une rafale d’arme automatique par un soldat d’une patrouille allemande .
Blessée à la tête, elle fut transportée par des témoins au fond de l’impasse située au 18 de la rue d’Alembert, mais elle avait déjà cessé de vivre.
En fouillant dans son sac, un témoin trouva ses papiers d’identité. La famille fut avertie, se rendit immédiatement sur les lieux, la reconnut et transporta son corps au domicile familial.
Elle fut enterrée au cimetière Saint Roch.
Voir : Grenoble, 14 novembre 1944
Notice provisoire
Elle épousa Paul, Régis, Joseph Revol. Tous deux travaillaient aux Voies Ferrées du Dauphiné.
La famille habitait 9 rue de Sassenage à Grenoble (Isère).
Dans la nuit du 13 au 14 novembre 1943, un résistant, Aimé Requet, fit sauter le dépôt de munitions et de matériel du Parc d’artillerie de Grenoble (Isère), ordinairement appelé le Polygone.
La première déflagration eut lieu à 0h40. Les explosions se poursuivirent une partie de la nuit.
Vers 2h30 du matin, Marie Revol décida de quitter son domicile pour s’éloigner du sinistre.
Alors qu’elle se trouvait au niveau du numéro 16 de la rue d’Alembert elle fut abattue d’une rafale d’arme automatique par un soldat d’une patrouille allemande .
Blessée à la tête, elle fut transportée par des témoins au fond de l’impasse située au 18 de la rue d’Alembert, mais elle avait déjà cessé de vivre.
En fouillant dans son sac, un témoin trouva ses papiers d’identité. La famille fut avertie, se rendit immédiatement sur les lieux, la reconnut et transporta son corps au domicile familial.
Elle fut enterrée au cimetière Saint Roch.
Voir : Grenoble, 14 novembre 1944
Notice provisoire
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 496 — gescimenet.com
Jean-Luc Marquer
