Né le 20 mai 1913 à Saint-Gervais-les-Bains (Haute-Savoie), massacré le 25 juillet 1944 à Rencurel (Isère) ; bûcheron ; victime civile.

Léon Frarier était le fils naturel de Marie-Léontine Frarier, domestique, alors âgée de 32 ans.
Il était bûcheron, domicilié à Roybon (Isère).
Il fut pris dans une rafle organisée par les Allemands dans le Vercors, après le 21 juillet 1944 (date précise inconnue) et fut massacré par les Allemands le 25 juillet 1944 à 15 heures au hameau de Romeyère sur la commune de Rencurel (Isère), en même temps que Heintz Bamberger, Henri France et Noël Jarrand.
Il fut reconnu « Mort pour la France » (dossier n° 50 139).
Le corps, enterré sur place, fut exhumé le 27 septembre 1944 par des membres des équipes d’urgence de Villard-de-Lans (Isère) et inhumé le lendemain dans le cimetière de Rencurel.
Sa tombe, dans le cimetière de Combloux (Haute-Savoie), portant sa photographie, précise qu’il a été « fusillé par les Allemands en Vercors ».
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Combloux. Mais on ne le trouve ni sur le monument aux morts de sa ville natale, ni sur le Mémorial du Pont du Violon à Rencurel, élevé à la mémoire de onze victimes de la répression en juin et juillet 1944.


Voir : Rencurel
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 344814 (nc) — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — Le Pionner du Vercors, n° 75, juin 1991 — MémorialGenWeb. — État civil

Michel Germain, Jean-Luc Marquer

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