Né le 3 août 1879 à La Pierre (Isère), massacré le 19 juillet 1944 à Villard-Bonnot (Isère) ; jardinier ; victime civile

Louis, Marius Pouchot-Rouge-Blanc était le fils de Jean et de Marie, Laurence Jacob.
Il fit son service militaire à partir du 15 novembre 1900 au 75ème RI et fut incorporé à l’école d’application de tir du camp de la Valbonne (Ain, aujourd’hui Rhône) comme soldat ordonnance.
Il épousa Gabrielle, Angèle, Magdeleine Rebuffat en 1909 à Villard-Bonnot (Isère).
En 1914, il partit aux armées le 15 septembre 1914 et fut fait prisonnier à Chaulnes (Somme) le 25 septembre de la même année.
Il fut rapatrié d’Allemagne le 13 janvier 1919 et rendu à la vie civile le 10 mars 1919.
Veuf, il épousa Lucie Quessier en secondes noces.
Il était jardinier au château de Miribel, lieu-dit "Vorz" à Villard-Bonnot (Isère).
Le 19 juillet 1944, une colonne de soldats allemands venant de Chambéry (Savoie) et se dirigeant vers Grenoble (Isère) effectua une opération de ratissage dans le secteur d’Allevard (Isère). Plusieurs personnes furent arrêtées et embarquées pour Grenoble, dont Alphonse Collin et Georges Ruat.
En arrivant à Villard-Bonnot (Isère), au lieu_dit "Vorz", les Allemands pénétrèrent dans le parc du château de Miribel en emmenant Alphonse Collin et Georges Ruat.
Il les firent marcher entre des rangées de vigne et les fusillèrent dans le dos.
Le jardinier du château, Louis Pouchot-Rouge-Blanc, qui s’était caché derrière une petite haie pour observer ce qui se passait fut surpris et immédiatement passé par les armes.
Les actes de décès indiquent que les exécutions eurent lieu à dix-neuf heures.
Selon son camarade Paul Custillon qui relata les dernières heures d’Alphonse Collin dans le numéro 136 du bulletin municipal d’Allevard, ce dernier et Georges Ruat auraient été emmenés à Grenoble et interrogés par la Gestapo. Leur situation étant régulière, ils auraient alors été relâchés.
C’est en revenant à Allevard qu’ils auraient à nouveau été arrêtés à Villard-Bonnot puis exécutés.


Voir : Villard-Bonnot
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression 3808 W 666 — Arch. dép. Isère, RMM, 11NUM/1R1338, p. 131 — L’Allevardin n°136, mai 2016 — État civil

Jean-Luc Marquer

Version imprimable