Né le 17mai 1924 à Linas (Seine-et-Oise), fusillé le 15 juillet 1944 à la prison de la Santé à Paris (XIVe arr.) ; manœuvre ; victime civile.

Robert Bara était le fils de Jules et Adolphine Bourdin. Célibataire, il était domicilié à Versailles, rue Philippe de Danjean.
En juillet 1944, il était incarcéré à la prison de la Santé, où il purgeait une peine de deux ans d’emprisonnement pour vol et abus de confiance. Il avait fait appel.
Les prisonniers de droit commun déclenchèrent une mutinerie dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944. Les politiques, craignant une provocation, n’y participèrent pas. La révolte fut réprimée par des Francs-Gardes de la Milice française. Ces derniers massacrèrent 34 détenus. Six furent abattus lors de l’assaut. 28 furent fusillés dans la soirée, par un peloton de gardes (gendarmes, ex-garde républicaine) dans l’enceinte de la prison, après un jugement expéditif d’une Cour Martiale de l’État français ; parmi ces derniers, Robert Bara, fusillé à 18h17.
Il est inhumé à Ivry-sur-Seine, dans le carré militaire communal de la 39e division, avenue de l’Est.


Voir Paris (XIVe arr.), prison de la Santé, 1941-1944
Sources

Dominique Tantin

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