KLÉLE André
Né en avril 1925 au Kremlin-Bicêtre (Seine), fusillé le 15 juillet 1944 à la prison de la Santé à Paris (XIVe arr.) ; charpentier ; victime civile.
André Kléle était le fils de Charles et de Marthe Ferrand. Célibataire, il était domicilié à Vitry-sur-Seine (Seine), rue Costantin. En juillet 1944, prévenu de recel, il était incarcéré à la prison de la Santé.
Les prisonniers de droit commun déclenchèrent une mutinerie dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944. Les politiques, craignant une provocation, n’y participèrent pas. La révolte fut réprimée par des Francs-Gardes de la Milice française. Ces derniers massacrèrent 34 détenus. Six furent abattus lors de l’assaut. 28 furent fusillés dans la soirée, par un peloton de gardes (gendarmes, ex-garde républicaine) dans l’enceinte de la prison, après un jugement expéditif d’une Cour Martiale de l’État français ; parmi ces derniers, André Kléle, fusillé à 18h00.
Il est inhumé à Ivry-sur-Seine, dans le carré militaire communal de la 39e division, avenue de l’Est. Il a été reconnu « Mort pour la France » par décision en date du 8 juillet 1947. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Lavardin (Loir-et-Cher).
Voir Paris (XIVe arr.), prison de la Santé, 1941-1944
Les prisonniers de droit commun déclenchèrent une mutinerie dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944. Les politiques, craignant une provocation, n’y participèrent pas. La révolte fut réprimée par des Francs-Gardes de la Milice française. Ces derniers massacrèrent 34 détenus. Six furent abattus lors de l’assaut. 28 furent fusillés dans la soirée, par un peloton de gardes (gendarmes, ex-garde républicaine) dans l’enceinte de la prison, après un jugement expéditif d’une Cour Martiale de l’État français ; parmi ces derniers, André Kléle, fusillé à 18h00.
Il est inhumé à Ivry-sur-Seine, dans le carré militaire communal de la 39e division, avenue de l’Est. Il a été reconnu « Mort pour la France » par décision en date du 8 juillet 1947. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Lavardin (Loir-et-Cher).
Voir Paris (XIVe arr.), prison de la Santé, 1941-1944
Sources
SOURCES : Christian Carlier, 14 Juillet 1944. Bal tragique à la Santé : 34 morts, Criminocorpus [En ligne], Varia, mis en ligne le 08 juin 2012, consulté le 17 février 2020. — Témoignages de Roger Payen et de Jean Jérôme in Caractère draveillois – Résistance et création. — Acte de décès en ligne (Arch. de Paris).
Dominique Tantin