Né le 22 mai 1926 à Bône, département de Constantine (Algérie), massacré le 15 juillet 1944 à la prison de la Santé à Paris (XIVe arr.) ; ajusteur ; victime civile.

Max Galéa était le fils d’Antoine Robert et de Marie Berthe X. Célibataire, il était domicilié 16 rue du Temple à Vincennes (Seine, Val-de-Marne). En juillet 1944, il était incarcéré à la prison de la Santé, appelant d’une peine de 2 mois pour abandon de travail, peine confondue avec une peine de 8 ans de travaux forcés pour vol de colis de prisonniers.
Les prisonniers de droit commun déclenchèrent une mutinerie dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944. Les politiques, craignant une provocation, n’y participèrent pas. La révolte fut réprimée par des Francs-Gardes de la Milice française. Ces derniers massacrèrent 34 détenus. Six furent abattus lors de l’assaut, parmi lesquels, à minuit, Max Galéa. 28 furent fusillés dans la soirée dans l’enceinte de la prison, après un jugement expéditif d’une Cour Martiale de l’État français, par un peloton de gardes (gendarmes, ex-garde républicaine).
Il est inhumé à Ivry-sur-Seine, dans le carré militaire communal de la 39e division, avenue de l’Est.


Voir Paris (XIVe arr.), prison de la Santé, 1941-1944
Sources

Dominique Tantin

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