ASROUN-MAHIOUT
Né le 4 avril 1906 à Alger (Algérie), fusillé le 15 juillet 1944 à la prison de la Santé à Paris (XIVe arr.) ; manœuvre ; victime civile.
Asroun-Mahiout était le fils de Mara Asroun-Mahiout et de Chemmit. Marié, il était domicilié 25 rue Kléber à Brest (Finistère). En juillet 1944, il était incarcéré à la prison de la Santé, prévenu pour homicide volontaire et vol.
Les prisonniers de droit commun déclenchèrent une mutinerie dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944. Les politiques, craignant une provocation, n’y participèrent pas. La révolte fut réprimée par des Francs-Gardes de la Milice française. Ces derniers massacrèrent 34 détenus. Six furent abattus lors de l’assaut. 28 furent fusillés dans la soirée dans l’enceinte de la prison, après un jugement expéditif d’une Cour Martiale de l’État français, par un peloton de gardes (gendarmes, ex-garde républicaine) dans l’enceinte de la prison. Asroun-Mahiout fut passé par les armes à 18h47.
Il est inhumé à Ivry-sur-Seine, dans le carré militaire communal de la 39e division, avenue de l’Est.
Voir Paris (XIVe arr.), prison de la Santé, 1941-1944
Les prisonniers de droit commun déclenchèrent une mutinerie dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944. Les politiques, craignant une provocation, n’y participèrent pas. La révolte fut réprimée par des Francs-Gardes de la Milice française. Ces derniers massacrèrent 34 détenus. Six furent abattus lors de l’assaut. 28 furent fusillés dans la soirée dans l’enceinte de la prison, après un jugement expéditif d’une Cour Martiale de l’État français, par un peloton de gardes (gendarmes, ex-garde républicaine) dans l’enceinte de la prison. Asroun-Mahiout fut passé par les armes à 18h47.
Il est inhumé à Ivry-sur-Seine, dans le carré militaire communal de la 39e division, avenue de l’Est.
Voir Paris (XIVe arr.), prison de la Santé, 1941-1944
Sources
SOURCES : Christian Carlier, 14 Juillet 1944. Bal tragique à la Santé : 34 morts, Criminocorpus [En ligne], Varia, mis en ligne le 08 juin 2012, consulté le 17 février 2020. — Témoignages de Roger Payen et de Jean Jérôme in Caractère draveillois – Résistance et création. — Acte de décès en ligne (Arch. de Paris).
Dominique Tantin