Né en 1912 à Constantine (Algérie), fusillé le 15 juillet 1944 à la prison de la Santé à Paris (XIVe arr.) ; victime civile.

Arab Chakri était le fils de Akli et de Zaouah. Il était marié et domicilié 13 rue de Bièvre à Paris (Ve arr.). En juillet 1944, il était incarcéré à la prison de la Santé, accusé de tentative de meurtre.
Les prisonniers de droit commun déclenchèrent une mutinerie dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944. Les politiques, craignant une provocation, n’y participèrent pas. La révolte fut réprimée par des Francs-Gardes de la Milice française. Ces derniers massacrèrent 34 détenus. Six furent abattus lors de l’assaut. 28 furent fusillés dans la soirée dans l’enceinte de la prison, après un jugement expéditif d’une Cour Martiale de l’État français, par un peloton de gardes (gendarmes, ex-garde républicaine) dans l’enceinte de la prison. Arab Chakri fut passé par les armes à 18h28.
Il est inhumé à Ivry-sur-Seine, dans le carré militaire communal de la 39e division, avenue de l’Est. Il obtint la mention Mort pour la France par décision en date du 25 novembre 1947.


Voir Paris (XIVe arr.), prison de la Santé, 1941-1944
Sources

Dominique Tantin

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