Né le 17 avril 1913 à Grenoble (Isère) ; trouvé sommairement exécuté le 12 juin 1944 à Gières (Isère) ; Chauffeur de route SNCF ; résistant des Forces françaises combattantes, réseau NAP, du bataillon FTP-MOI de l’Isère et des Milices patriotiques, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant

Noël, Julien, Fernand Barral était le fils de Frédéric, Louis et Louise, Mélanie Prudhomme-Latour.
Il épousa Maria de la Ascencion, Rocina Lozano Pardo le 26 novembre 1936 à Saint-Martin-d’Hères (Isère).
Le couple avait un enfant et habitait 1 rue Le Brix à Saint-Martin-d’Hères.
Noël Barral était chauffeur de route au Service de la Traction SNCF au Dépôt de Grenoble (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les Forces françaises combattantes, participant au réseau NAP.
Il fit également partie des FTP-MOI, 5e bataillon FTP de l’Isère, appelé bataillon Liberté. Ses services sont homologués à partir du 1er mars 1943.
Dans son témoignage pour le Mémorial de l’oppression, Claudius Roussillon père indiqua que son fils, Claudius Roussillon était chef de groupe dans la Milice Patriotique clandestine et qu’il avait sous ses ordres Noël Barral.
Vers le 10 juin 1944, sans que l’on en sache exactement la date et les circonstances, Noël Barral fut arrêté et incarcéré.
Le 12 juin 1944, des Allemands venus en camionnette déposèrent les corps de Noël Barral et Claudius Roussillon le long de la voie ferrée Grenoble-Gières au lieu-dit "La Combe" à Gières (Isère).
Alerté, le garde-champêtre de Gières se rendit sur les lieux. Il constata que les deux hommes avaient été abattus d’une balle dans la nuque mais ne releva aucune trace de sang sur place. Sur l’un des corps, il trouva un brassard de la SNCF.
Après avoir déposé les corps au dépositoire du cimetière, il se rendit à la gare de Gières d’où il téléphona au dépôt de Grenoble.
Dans l’après-midi, un inspecteur de la SNCF se rendit à Gières et identifia Claudius Roussillon et Noël Barral.
Noël Barral obtint la mention "Mort pour la France et fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Il fut homologué résistant, membre des Forces françaises combattantes, réseau NAP, et membre des Forces françaises de l’Intérieur avec le grade de sous-lieutenant.
Il fut également homologué interné résistant.
Il fut élevé au grade de chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume par décret du 30 août 1961.
Noël Barral fut enterré dans le caveau familial au cimetière Saint-Roch à Grenoble (Carré 4, rang 3).
Son nom figure sur le monument aux morts 38-45 de Saint-Martin-d’Hères, sur la plaque commémorative aux agents de la SNCF apposée sur la façade de la gare de Grenoble et sur une stèle commémorative à Saint-Georges-de-Commiers (Isère).


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression 3808 W 413 et 485 SHD Vincennes GR 16P 34290 (nc) et GR 19 P 38/22, p. 2 et 42. — AVCC, Caen AC 21 P 14384 et AC 21P 659799 (nc). — Mémorial GenWeb. — Mémoire des hommes. — Base Léonore. — Geneanet. — [https://railetmemoire.blog4ever.com/barral-noel-julien-fernand]. — État civil.

Jean-Luc Marquer

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