Né le 17 juillet 1907 à Sculeni (Roumanie), mort au combat le 13 août 1944 à Livet-et-Gavet (Isère) ; docteur en médecine ; résistant F.T.P.F., homologué Forces françaises de l’Intérieur, sous-lieutenant à titre posthume

Monument commémoratif du Poursollet, Livet-et-Gavet (Isère)
Monument commémoratif du Poursollet, Livet-et-Gavet (Isère)
Source : Mémorial GenWeb (Gaby André Vitinger. Cette photographie est sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0.)
Moïse Koïfman, d’origine juive, était le fils d’Ikhil et d’Esther Grunberg. Il exerçait la profession de médecin. Il épousa Anne Koulitchkovskaia. Le couple s’installa à Valbonnais (Isère) où Moïse Koifman ouvrit un cabinet. Son prénom d’usage était Maurice. L’interdiction d’exercer qui le frappa en raison de son origine étrangère fut levée le 9 juillet 1942.
Moïse Koifman s’engagea dans la Résistance. Il faisait partie de l’un des Bataillons de F.T.P.F., 1er ou 10ème, qui combattaient dans le maquis de l’Oisans.
Le 13 août 1944, il se trouvait au Poursollet, commune de Livet-et-Gavet (Isère) quand, après qu’un avion eut survolé le secteur vers dix heures du matin, un fort détachement allemand investit les environs du lac du Poursollet, situé sur la commune de Livet-et-Gavet (Isère). C’est là que se trouvait une partie du Groupe Mobile N°3 du maquis de l’Oisans : le PC de la section Porte, le groupe médical et l’intendance. Un groupe de combat, le groupe Vallin, y était au repos.
Plusieurs FFI furent tués durant les combats : Moise Koïfman, Georges Armand , Roger Chariglione, Jean Gilly, Charly Vallin et un combattant resté inconnu.
Émile Pardé, médecin de la section, fut blessé. Fait prisonnier, il fut achevé à coups de crosse.
Pierre Rimey-Meille, fut sommairement exécuté dans un chalet où il s’était réfugié.
Moïse Koifman fut enterré au cimetière de Valbonnais.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur avec le grade sous-lieutenant à titre posthume.
Son nom figure la plaque commémorative 1939-1945, parking du lac du Poursollet à Livet-et-Gavet, sur le monument commémoratif érigé sur le lieu des combats à Livet-et-Gavet, sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet, et sur le monument aux morts de Valbonnais.


Voir : Livet-et-Gavet


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 416 — SHD Vincennes, GR 19 P 38/18 ; GR 16 P 321793 (à consulter) — AVCC Caen AC 21 P 62513 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Jorf Gallica — Site Maquis de l’Oisans — État civil

Jean-Luc Marquer

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